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J'ai profité de la Fête des Islandais qui se tient à Paimpol, tous les ans, à l'initiative de l'association Grunda-Pol (jumelage entre les villes de Grundarfjörður, en Islande et Paimpol) pour visiter cette petite partie des Côtes d'Armor.
Paysages bretons
Ploubazlanec vient de l’ancien breton « ploe » (paroisse) et, semble-t-il, de « banadl » (genêt).
Ploubazlanec, Anse de Launay, vue de la fenêtre de mon hôtel, Le relais de Launay
La chambre
Le jardin de l'hôtel
Anse de Pors Even
Ce port est renommé pour ses viviers. On peut y acheter des coquillages (coquilles Saint-Jacques, praires...) et des crustacés (homards, crabes...). C'est cet endroit qui, a inspiré Pierre Loti pour son roman Pêcheur d'Islande.
On peut y voir sa maison
Île Saint Riom
Anse de Paimpol
Ploubazlanec embarcadère pour Bréhat
Phare de la croix
Patrimoine breton
Ploubazlanec, cimetière : le Mur des disparus
Entre 1852 et 1935, une cinquantaine de goélettes, transportant une vingtaine de pêcheurs, allaient pêcher la morue sur les côtes d'Islande. On appela ceci les années de la Grande Pêche. Ces goélettes appareillaient à Paimpol. Tous ces pêcheurs venaient de Paimpol et de ses communes voisines, dont la commune de Ploubazlanec.
Durant ces années de pêche, 2000 marins environ ont péri en mer. Ploubazlanec n'en compta pas moins de 20 en 1901, 10 en 1907, 21 en 1912, 15 en 1913, etc... Au cimetière de ce village, un ensemble de plaques commémoratives fixées sur deux murs de pierres limitant celui-ci, rappellent le souvenir de ses naufragés dont les corps ne furent jamais retrouvés. Sur ces plaques, le nom des bateaux perdus et le nombre d'hommes d'équipage y sont inscrits. A cette époque, on trouvait, près du mur, de nombreuses petites boites de bois représentant le cercueil du disparu.
Ploubazlanec, cimetière : Tombe du recteur Guillaume-Jean Bonnel (V1852), bienfaiteur de la Paroisse
Ploubazlanec, allée couverte de Mélus
Ce mégalithe, d'une longueur d'environ 15 mètres, se trouve sur le plateau qui domine le port de Loguivy-de-la-Mer.
Le monument se singularise par une entrée latérale peu commune et est orienté au sud-est, vers le solstice d'hiver.
Le mégalithe comporte 9 dalles couchées reposant sur 13 dalles support côté nord et 10 autres dalles support côté sud.
Des fouilles entreprises en 1933 dans la chambre funéraire ont permis d'exhumer des poignards, des lames de silex, des haches en épidiorite et des pièces de céramique. (Source : tregor.fr)
Plouezec Moulin de Craca
Le moulin de Craca, édifié en 1844, est un moulin typique de la région du Trégor: moulin à petit pied et encorbellement plat.
Il est le seul qui subsiste sur les douze moulins à vent que compte Plouézec à la fin du XIX° siècle. Il servait d’amer pour les navigateurs.
Petit pied : en 1844 le meunier devait monter dans les ailes pour en assurer l'habillage, et les différents réglages en fonction de la force du vent ; les ailes étaient donc relativement courtes et la hauteur de la tour en proportion.
Les ailes à panneaux de bois inventées par l'ingénieur Berton et commandées depuis l'intérieur du moulin n'ont fait leur apparition qu'en 1948.
Encorbellement plat : l'encorbellement étant ce détail d'architecture qui par une augmentation du diamètre de la partie supérieure de la tour permet d'obtenir un volume intérieur plus important au 2ème étage du moulin. Cet encorbellement écarte aussi l'aile du pied de la tour.
Le moulin a été construit en pierres de Craca, disponible dans les carrières locales et qui servaient également à la construction des maisons voisines.
La charpente est en chêne recouverte d'essentes (bardeaux) de châtaigner (environ 5000 essentes). Pour permettre une orientation des ailes dans la direction du vent cette charpente est mobile et le cône qui la constitue se déplace sur un chemin de roulement graissé (ou suiffé) encore appelé sablière dormante, au sommet de la tour.
Les principales caractéristiques du moulin sont les suivantes :
Hauteur de la tour : 7,12 m.
Hauteur à la girouette : 11,55 m.
Envergure des ailes : 16,50 m.
Surface des ailes (toiles) : 60 m²Baie de Paimpol depuis Craca
Paimpol : promenade de Guilben GR34
Longue langue de terre et de roches s'élançant vers le large, la Pointe de Guilben laisse apparaître, à marée basse, des immenses étendues de sable allant jusqu'à la Pointe de Plouézec.
Le site est particulièrement remarquable pour sa géologie. La pointe est entièrement constituée de roches volcaniques en forme de coussins (pillow-lavas), facilement observables sur l'estran rocheux ainsi que dans la falaise.Sa position stratégique dans la baie de Paimpol en fait un site défensif au XVIII° siècle et en 1943 comme en témoigne la présence d'un corps de garde et d'un Blockhaus.
Vue sur la tour de Kerroc'h
Balade dans les rues du vieux Paimpol
Place du Martray, une sculpture de trois pièces de dentelle de métal, pesant de 150 à 180 kg chacune, représentent une corne d'abondance, un oiseau et un poisson.
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Patrimoine religieux
Ploubazlanec, le pilier de la Vierge
Edifiée en 1720, cette colonne de granit marque l’avant dernière étape de la Via Dolorosa, un chemin de Croix conçu par Yves Cornic, recteur de Ploubazlanec.
La colonne, de section carrée, est surmontée d’une Vierge portant l’Enfant Jésus qui tend les mains à un jeune garçon dressé sur la pointe des pieds et les bras tendus vers la Vierge.
Il semble que le monument ait été érigé en mémoire de Jean Cyprien, fils d'Hervé Guillemot, écuyer et sieur de Brenzé. Cet enfant de douze ans est trouvé mort en 1690 sur une grève du village de Kerroc'h. Son père et son oncle, Ian Cornic, oncle de l'abbé, auraient fait ériger ce monument à cette occasion. (Source : tregor.fr)
Ploubazlanec Croix des veuves-Kroaz Pell
Edifiée en 1714, cette croix de granit s'appelle à l'origine ‘Kroas Pell’ ou croix lointaine. Elle se trouve à l'emplacement d'une ancienne chapelle dédiée à la Trinité et marque la dernière étape de la Via dolorosa. Située sur un promontoire dominant les îles de la baie de Paimpol, la croix est couronnée d'une figure trinitaire à l'est et d'une pietà à l'ouest. Son fût, de section carrée, porte des inscriptions religieuses.
Au XIXe siècle, les épouses des marins partis en mer d'Islande se réunissent sur ce lieu pour guetter le retour des goélettes.
Pierre Loti, dans son roman Pêcheur d'Islande, rebaptise la Kroas Pell la Croix des Veuves. (Source : tregor.fr)
Ploubazlanec Chapelle St Jacques de Lannevez
La chapelle Saint-Jacques de Lannevez est un édifice du 18ème siècle remanié probablement à la fin du 19ème siècle (traces de reprise de la maçonnerie). Tenant son nom de Saint Névet, la chapelle figure à la bulle de 1198 de confirmation des biens de l’abbaye de Saint Rion. Elle fut cédée en 1202 à l’abbaye de Beauport et devint le 20 septembre 1662 paroisse succursale, ou trêve de Perros-Hamon. Lieu de rendez-vous des pèlerins qui prenaient le chemin de Saint-Jacques de Compostelle en Galice. La chapelle est naturellement dédiée à Saint Jacques le majeur, dont la statue en bois s’y trouve toujours. En 1687 et 1727, le recteur des trois paroisses de Lannevez, Lanvignec en Paimpol, et Perros Hamon, regroupées en un seul prieuré-curé de l’évêché de Dol, résidait à Lannevez malgré les doléances des fidèles de Perros-Hamon. Cet état de choses subsista jusqu’à la révolution comme en témoigne le registre de délibération de la toute nouvelle mairie de Lannevez en 1790 en ces termes : « la paroisse de Lannevez cydevant de l’Evêché de Dol. »
L’édifice actuel, du 18ème, a remplacé l’ancienne église paroissiale en 1642 (et dont il reste peut-être quelques pierres encastrées dans les murs actuels). La chapelle est de plan rectangulaire, avec appentis au nord formant sacristie. La porte Sud est en anse de panier avec clef moulurée saillante. Tout en haut du fronton Est, une pierre armoriée, ovale, porte une quintefeuille (fleuron à cinq feuilles pointues).La croix située au sud de la chapelle, à proximité de la route, date du 18ème siècle.
Durant la période révolutionnaire, les cloches sont retirées et transférées à Paimpol. La cloche qui subsiste date de 1819. (Source : ploubazlanec.bzh, tregor.fr et sallevirtuelle.cotesdarmor.fr)
Ploubazlanec chapelle de la Sainte Trinité de Perros Hamon
Cette chapelle, dont le chevet date du XVIe siècle, a été édifiée entre 1683 et 1728.
Elle est située à l'emplacement d'une chapelle figurant dès 1198 dans une bulle de confirmation des biens de l'abbaye de Saint-Riom. Elle fut cédée en 1202 à l'abbaye de Beauport et en devint prieuré-cure jusqu'à la Révolution. La croix du placître pourrait également dater de la fin du 17ème siècle.
En 1770, l'édifice s'enrichit de plusieurs statues qui ornent sa façade ; un buste du Père-Eternel est gravé sur une pierre angulaire, une niche abrite la Trinité, une seconde niche abrite une statue de l'Archange Saint-Michel terrassant le dragon, une troisième niche abrite une statue représentant l'Assomption de la Vierge...
La chapelle renferme un retable de style baroque datant de la fin du XVIIe siècle.
L'ex-voto vitrail "Ville du Havre", de facture moderne, évoque le naufrage du brick le "Ville du Havre", parti de Paimpol en 1841, armé par un équipage, dont 16 hommes originaires de Ploubazlanec et du capitaine Méléart de Perros-Hamon. Ce navire transportait une quarantaine de 'graviers' pour Terre-Neuve. Réfugiées sur des glaces dérivantes, les 72 personnes embarquées furent toutes sauvées grâce aux prières des marins à la Vierge de Perros-Hamon, qui vinrent ensuite remercier à sa chapelle.
Les murs du porche sud de la chapelle sont couverts de plaques commémoratives des nombreux disparus en mer des pêches d'Islande. Dans son roman Pêcheur d'Islande, Pierre Loti fait mention de la chapelle de Perros-Hamon qu'il nomme chapelle des naufragés. (Source : tregor.fr et sallevirtuelle.cotesdarmor.fr)
Ploubazlanec Tour de Kerroc'h
Dominant la baie de Paimpol, cette tour, à l'aspect insolite, a été érigée en 1873 sur une butte autrefois nommée Krec'h Mahaf ou Mazé, c'est-à-dire Mathieu, d'où l'on embrasse la baie de Paimpol.
Dans un premier temps, l'abbé Guenou envisageait d'installer sur le site une statue de la Vierge.
Grâce au don du terrain par le maire de Ploubazlanec, à la générosité d'une donatrice paimpolaise et au soutien de l'Evêque de Saint-Brieuc, une tour imposante a été construite, comportant à son sommet une statue de Sainte-Anne, de la Vierge, de Saint-Joseph et de l'Enfant Jésus.
Le monument commémoratif sert d'amer pour les marins. (Source : tregor.fr)
Ploubazlanec chapelle de la Sainte Trinité ou Notre-Dame des Marins
Comme en bien d’autres lieux de la côte d’où l’on pouvait observer le retour des bateaux, il fut bâti un lieu de recueillement et de prières.
Une première chapelle est construite sur le coteau dominant le petit port de Pors-Even dès le XIIe siècle.
La chapelle sera reconstruite à plusieurs reprises ; son emplacement variera, tantôt au sommet, tantôt au pied du promontoire.
La cinquième et dernière reconstruction est effectuée en 1868, au pied du promontoire.
Les ex-voto des naufragés de la chapelle de la Trinité sont datés du 1er quart et de la 1ère moitié du 20ème siècle.
La chapelle renferme une statue, en staff polychrome, de Notre-Dame des Marins tendant l’ancre à jas de l’espérance à un marin naufragé. Cette statue a été commandée par l’évêque de Saint-Brieuc, à un sculpteur briochin à l’occasion de la dernière reconstruction. (Source : sallevirtuelle.cotesdarmor.fr, ploubazlanec.bzh et tragor.fr)
Au V ou VI° siècle, Saint Pébrel aborda l'endroit après une traversée l'amenant de sa Cornouaille anglaise. Afin de marquer son passage il édifia un oratoire, au même endroit, à la gloire de la Saint Trinité
Église Saint-Anne de Ploubazlanec
L'église paroissiale Sainte-Anne de Ploubazlanec, construite en 1906 est un édifice à trois vaisseaux de style néo-roman et de style néogothique construit en granite sur un plan en croix latine. Le gros-œuvre est édifié en moellons équarris, le second-œuvre en pierre de taille. Elle est composée d'une tour-porche dans-œuvre cantonnée aux angles de clochetons et sommée d'une flèche polygonale en maçonnerie, d'une nef de sept travées flanquée sur toute sa longueur de deux bas-côtés, d'un transept et d'un chœur. Les bas-côtés, les bras du transept et le chœur flanqué de deux sacristies se terminent par une chapelle absidale.
L'espace intérieur, dont le couvrement est formé par une voûte sur croisée d'ogives bombée de type angevin, est éclairé par d'étroites baies en plein-cintre.
Chaque pignon du transept est ajouré d'une rosace. Eléments de décor : granite (moellons équarris), pignons découverts à rampants à crossettes, corniche à modillons, dents de loup, chapiteaux à feuille d'acanthe, blasons. (Source : sallevirtuelle.cotesdarmor.fr)
Cette église a des dimensions imposantes, notamment par rapport à tous les autres édifices de la commune de Ploubazlanec, ce qui lui permet de servir d'amer pour les marins.
Loguivy, chapelle Saint Ivy
Construite en 1759, l'ancienne chapelle saint Ivy fut acquise, par Guillaume Thomas le 29 Messidor de l'an VII (juillet 1799), puis donnée à la fabrique le 30 novembre 1813.
La chapelle de plan rectangulaire et à vaisseau unique est construite en moellons de granite. L'élévation sud, édifiée à l'aplomb de la rue, est ouverte d'une baie cintrée et d'une porte surmontée d'une inscription (millésime et commanditaires).
Le mur-pignon ouest est ajouré d'un oculus et présente des rampants à crossettes. (Source : sallevirtuelle.cotesdarmor.fr)
Loguivy, église Port Loguivy
A l'origine, le village de Loguivy possédait une chapelle datant de 1759.
En 1945, Loguivy devient une paroisse indépendante, en raison de son trop grand éloignement de l’église paroissiale de Ploubazlanec.
La construction de la nouvelle église est achevée en 1949 ; plusieurs éléments de l’ancienne chapelle sont réutilisés.
Le concepteur de l’édifice est l’architecte James Bouillé ; celui-ci appartient aux Seiz Breur, littéralement Les Sept Frères, un mouvement d’architectes qui cherchent à renouveler l’art celtique en s’inspirant d’une tradition typiquement bretonne.
Située sur le port de Loguivy, l’église semble influencée par son environnement ; sa charpente évoque une coque de bateau renversé ; son clocher est surmonté d’un poisson.
On découvre des statues polychromes en bois du XIVème siècle de la Vierge et l’Enfant, de Sainte-Anne ainsi que celles de Saint-Pierre et de Saint-Ivy.
Un vitrail commémore le débarquement sur les terres bretonnes en 687 d’Ivy, saint originaire d’Outre-Manche. (Source : tregor.fr)
Dans l'enclos de l'église se trouve un vieux calvaire qui proviendrait de l'enclos de la chapelle de Lancerf.
Kergrist, Chapelle Notre Dame
La chapelle Notre-Dame de Kergrist est une chapelle orientée à vaisseau unique construite en moellons de granite et schiste. Elle est composée d'une nef ouverte au sud d'une porte remployée (style gothique régional) et d'un chœur flanqué au nord d'une aile à usage de sacristie. Elle présente un chevet plat. Ouvert d'une porte en plein-cintre, le mur-pignon ouest est couronné d'un clocher composé de deux baies superposées.
A l'ouest de la chapelle, le calvaire est composé d'un soubassement formé par un emmarchement à trois degrés et d'un socle cubique recevant un fût monolithe polygonal sommé d'un chapiteau portant une croix terminale.
La croix terminale est ornée d'un Christ en croix surmonté du titulus (INRI) et d'une Vierge à l'Enfant.Plounez, église Saint Pierre
Plounez est une paroisse primitive dont le nom n’apparaît dans les archives (1237) que longtemps après sa fondation. Elle a pour trève le village de Paimpol et est appelée parfois Plounez-Paimpol.
L’église actuelle de Plounez est la première des églises nouvelles, de style « néogothique », de la région. Elle est construite de 1892 à 1895, sur l’emplacement de l’ancienne église, qui ne datait que de 1818.
Sa construction est l’expression d’une volonté municipale et paroissiale très forte qui parachève une transformation complète du bourg. Plounez érige en son centre, et au milieu d’un cimetière agrandi et rénové, une imposante église de style néo-gothique.
En 1944, les vitraux de l’église sont complètement détruits par les bombes tombées à proximité, ils sont restaurés en 1947.
Cette église contient plusieurs ex-votos marins
Notre-Dame de Kerfot
La chapelle Notre-Dame de Kerfot, située dans la paroisse d'Yvias, est citée dès 1387. L’église Notre Dame de Kerfot : le clocher typiquement breton en forme de campanile et le porche sud sont les deux seuls éléments du XVIe siècle.
Selon la légende, la chapelle aurait été au Moyen-Âge le lieu de plusieurs miracles. Le Pape lui accorde en 1387 et en 1458 une bulle d'indulgences.Plus tard au XIXe siècle, époque de grandes campagnes de pêche à Islande, ce sont les marins qui invoquent particulièrement Notre Dame de Kerfot.
Un escalier au sud de l'église permet d'accéder à une fontaine de granit (1644) située sous une crypte, qui a le pouvoir de guérir les rhumatismes.Le calvaire date d’environ 1950
Bénitier
Lanleff, église ND de Lanlem
Construite en 1858
La statue en granit de saint Jean date du XIIIème siècle et provient du temple de Lanleff.
Statue de la sainte Vierge tenant l’enfant (XV° siècle)
On y trouve aussi une bannière en soie brodée du XVII° (classée)
Chasuble du XIX° siècle
Statues anciennes de saint Briac et de saint Yves
Vitraux
Temple de Lanlem
La date de construction du Temple n'est pas connue. La structure architecturale permet de penser qu'il s'agit d'un monument du Haut Moyen-Âge. En 1148, on retrouve la trace d’une chartre qui confirme les dons faits par EUDON et son fils TRIHAN au prieuré Saint Magloire de Léhon. Parmi les possessions concédées, figure une église "Sainte Marie de Lanlem".
L'église de Lanleff, à l'origine pouvait avoir cette apparence, (dessinée par Josiane Sévenou)
L'édifice se présente sous la forme de 2 murailles concentriques, sans couverture, constituées de petit appareil, pour l'essentiel en grès rose, on trouve aussi un certain nombre de pierres volcaniques de couleur sombre, appelées spilite ou tuffeau vert; il y a même quelques blocs de granite gris-beige.
Ces deux enceintes reposent, sur un mur bahut large de plus d'un mètre. Il manque environ un tiers de l'enceinte extérieure; la partie restante est complétée par deux absidioles, l'une à l'est, l'autre au sud-est. Cette partie restante est percée, à intervalles assez réguliers de 9 ouvertures qui évoquent des meurtrières moyenâgeuses.
La circonférence extérieure totale a dû être de 60 mètres. La partie est-sud-est de l'édifice est formée d'un espace couvert qui relie les 2 enceintes extérieure et intérieure.
L'enceinte intérieure est formée de 12 arches de style roman primitif portées par des piliers carrés ; ces arches sont toutes de dimensions différentes. Des colonnes agrémentent chaque côté de chaque pilier. La structure de ces piliers laisse penser que la construction de l'édifice est plus ancienne, la plupart des constructions connues du début du XI° siècle utilisent des piliers ronds, les piliers carrés les ont précédés dans les techniques de construction.
Des colonnes agrémentent chaque côté de chaque pilier. La structure de ces piliers laisse penser que la construction de l'édifice est plus ancienne, la plupart des constructions connues du début du XI° siècle utilisent des piliers ronds, les piliers carrés les ont précédés dans les techniques de construction.
Les colonnes présentes dans la partie intérieure de la paroi interne sont au nombre de 12, quatre hautes d'environ 4,5 mètres, 8 de 3 mètres. Elles ont perdu leurs chapiteaux. Chacune des colonnes sous les arcades est surmontée d'un chapiteau en forme de pyramide inversée, tronquée.
Presque tous les chapiteaux subsistant et les bases de ces colonnes sont décorés de motifs le plus souvent géométriques ainsi que de nombreuses torsades. Mais aussi, dans certains cas de représentations d'être vivants: humains, animaux terrestres, volatiles. On a compté plus de 140 éléments décoratifs sur l'édifice.
Naissance d'Ève
L'un des plus remarquable est celui nommé "Adam pudique", il se situe sur un chapiteau, sous une arcade, au nord de l'édifice. La particularité de cet élément décoratif est les grandes mains aux très grands doigts, que l'on retrouve sur une autre représentation, "Adam et Ève" ou "naissance d'Ève".
Lavoir, alimenté par une source.
LA LÉGENDE DE LA FONTAINE : On raconte que par les profondeurs de la fontaine on pouvait communiquer avec le diable. Une pauvresse, un peu sorcière et mère de nombreux enfants, ne pouvant plus les nourrir, conclut un marché avec Lucifer : elle lui donnerait un de ses enfants et recevrait en échange une grosse somme en pièces d'or, L’échange se fit sur le bord de la fontaine. Le diable saisit l'enfant et mit dans la main de la pauvre femme les pièces toutes brûlantes du feu de l'enfer. La sorcière, en essayant de les saisir, se brûla si cruellement qu'elle les laissa tomber sur le bord du lavoir. On peut voir encore sur la pierre l'empreinte de ces pièces.
Stèle en l'honneur d'un prêtre
Lanloup, église Saint Loup
L'église Saint-Loup (XV-XVI° siècles) de Lanloup a été construite à l'emplacement d'un édifice du XIII°.
En forme de croix latine, l'édifice actuel, très remanié, date en majeure partie du XV° et XVI°. Le transept date du XV°.
Le porche sud date du XVI°
Le pignon ouest date du XVI°
En 1720, date inscrite sur la sacristie, le chœur a été refait puis, en 1767, la chapelle accolée au sud de la nef. Enfin, en 1850 la nef a été reconstruite et surélevée, le porche et le pignon ouest remontés, mais en se servant des anciens matériaux.
Elle est ornée de gargouilles représentant divers animaux mythiques et surmontée d'un clocheton à tourelle.
Sainte Vierge en bois (XVI°)
Le porche Sud qui date du XVI° abrite les statues des 12 apôtres.
A l'intérieur, de part et d'autre du maître autel du XVIII°, on peut voir une statue de saint Loup (XVIII°), saint Gilles (XVIII°), saint Guillaume (XVII°), saint Jean-Baptiste (XVIII°), sainte Anne, saint Yves, sainte Apolline, saint Blaise, saint Eloi, saint Nicodème, saint Mathurin.
Maître-autel avec retable du XVIII°
Autel latéral
Chaire du XVIII° siècle
Vitraux
Lanloup, chapelle Saint Roch
Jouxtant le mur du cimetière autour de l’église, se trouve la plus petite chapelle de Lanloup. Maison de justice des Seigneurs de Lanloup, elle fut bâtie en 1693 puis reconstruite en 1779. Transformée en chapelle, elle fut restaurée une première fois en 1879, puis une seconde fois en 1985-1987.
Plouézec église Saint Paul
Chapelle domestique du seigneur de Goasfroment placée sous le double patronage de saint Paul et de saint Guillaume. L'édifice a été bâti dans la deuxième moitié du XVI° siècle. Le premier acte notarié faisant mention de la chapelle remonte à l'année 1583. Elle a été remaniée au XVIII° siècle. Le pilier sud du clocher porte les armes des Roquel de Goasfroment permettant de situer sa construction dans la 1ère moitié du XVII° siècle.
Elle abrite des statues anciennes de saint Paul, saint Pierre, saint Guillaume, sainte Anne, une Pieta, saint René, saint Nicodème (XVI°), saint Eloi, saint Jean, et saint Antoine ermite. On y trouve un bénitier orné d’une tête (XV° siècle).
Vitrail
Paimpol : Église Notre-Dame-De-Bonne-Nouvelle
De l'ancienne église Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, il ne reste que la tour (1760 – 1766).
La nouvelle église est construite de 1910 à 1914. La première pierre de la nouvelle église Notre-Dame de Bonne-Nouvelle est bénie le 20 mars 1910.
Après bien des tribulations, la nouvelle église est terminée en 1914.
Saint Brieuc Saint Maudez
En 1932, on y célèbre le centenaire du vœu du choléra et on fête la consécration de l’église. A cette occasion est érigé un maître-autel, orné de motifs maritimes en bronze doré.
Autel latéral
La Cène. Provient de l'Abbaye de Beauport
Le triptyque, réalisé à la manière de l'école flamande, représente, de part et d'autre de la Crucifixion, le Portement de Croix et la Résurrection du Christ. Également appelé Consumatum est
En 1944, le Curé de Paimpol fait le vœu solennel d’offrir une couronne précieuse à la Vierge et à son Fils, si Paimpol est épargnée par les bombardements. Ce qui sera le cas…
Les paroissiens offrent nombre de leurs bijoux pour la fabrication de ces couronnes, qui seront terminées en 1946.
Les vitraux
Chemin de croix
Bénitier
L'orgue date de 1925
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Premiers flocons
La nuit, la neige devient jaune avec les lumières de la ville
Il a neigé sans discontinuer cette nuit
Mésange
Un matou est passé par là
Pinson
Les restos du cœur de la gente ailée
Le laurier tin plie sous le poids de la neige. le chemin est impraticable
Hamamélis
Gratte-cul (cynorhodon)
Aucuba
Les bords de Seine
Neige et crue
Maître Corbeau
Véronique
J'offre le café
Bambou Hortensias
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Nuit du 27 au 28 septembre 2015
Cette « super Lune de sang » est le résultat de la conjonction rare de deux phénomènes astronomiques. Aux premières heures de lundi, la Lune était à son périgée, point le plus proche de la Terre. Elle est alors apparue 30 % plus lumineuse et 14 % plus grande.
De plus, la Terre était parfaitement alignée avec la Lune et le Soleil, privant ainsi la Lune, qui ne produit pas sa propre lumière, de la lumière qu’elle reçoit du Soleil et qui lui donne normalement sa couleur blanche. Cependant quelques rayons de lumière, déviés par l’atmosphère de la Terre ont continué de l’éclairer et sont venus jeter cette étrange lumière rouge sur l’astre lunaire.
Ces variations permettent aux chercheurs d’étudier la composition de la croûte lunaire, car les roches se réchauffent et se refroidissent plus lentement que les zones poussiéreuses. Mais dans la nuit de dimanche à lundi, la température de la lune a évolué de façon beaucoup plus rapide, ce qui a permis aux scientifiques d’effectuer des observations beaucoup plus détaillées de la surface lunaire.
Source : 20 minutes du 28 septembre
image NASA : éclipse de lune au Canada
Photos prises en Île de France
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ATELIER DE FABRICATION DE FÈVES POUR LES GALETTES
Ateliers Franciade, 42 rue de la Boulangerie 93 Saint Denis
Franciade a été crée en 2002 par le centre archéologique de Saint Denis.
Haut lieu du Moyen Age Occidental dominé par la puissante abbaye royale, Saint-Denis a souvent croisé le destin de la France. Les découvertes archéologiques exceptionnelles, par l’Unité d’archéologie de Saint-Denis offrent une matière scientifique remarquable regroupant notamment une collection de plus de 40.000 objets issus des fouilles urbaines.
Depuis plusieurs années maintenant, Franciade travaille avec "Le Silence des justes", association située au centre-ville de Saint-Denis et dédiée à "offrir une vie pleine de sens et de dignité aux jeunes autistes et à leur famille". La céramiste Camilla Tosi a créé, avec les éducateurs spécialisés et les psychologues du centre, des activités et des projets, pour faire découvrir aux jeunes élèves le monde de la céramique, mais aussi pour développer et stimuler leur motricité et leur dextérité à travers des réalisations individuelles et collectives à plusieurs mains. L’autruche a demandé 6 à 8 mois de travail à raison de 2 heures par semaine aux enfants.
Le squelette est composé de grillage à poule et de papier mâché.
La collection de fèves a été inspirée par les mascarons de la maison des masques, datant de 1740, située 46 rue de la Boulangerie représentant les quatre saisons.
Printemps Été
Automne Hiver
La pâtisserie Lannois a commercialisé ces fèves dans leurs galettes en 2011.
Les moules ont été réalisés en plâtre. Les motifs ont été gravés avec une aiguille.
Printemps Été
Automne Hiver
La terre utilisée est composée en majorité de kaolin.
Pour la travailler, cette terre doit être est imbibée d’eau et être conservée en milieu humide.
Camilla pose une noisette de terre sur une tôle, appuie en tournant le moule jusqu’à temps que la terre excédentaire sorte sur les côtés puis soulève doucement le moule et la fève apparaît.
Mon œuvre. N'est pas céramiste qui veut...
La pièce qui vient d'être façonné mais n'est pas encore sèche ni cuite s’appelle un tesson.
Elle laisse sécher, la décolle et rogne les bords avec du papier de verre. La fournée est cuite dans un four à environ 1000°.
Puis elle pose l’engobe. Vert pour le printemps, jaune pour l’été, orange pour l’automne et bleu pour l’hiver.
Comme l'engobe contient de l'argile, s'il était posé sur la céramique sèche il se fendillerait à cause du retrait de la terre.
L'engobe est un revêtement mince à base d'argile délayée (colorée ou non) appliqué sur une pièce céramique (tesson) pour modifier sa couleur naturelle, pour lui donner un aspect lisse ou pour obtenir une couche de base aux propriétés physico-chimiques spécifiques réagissant avec l'émail.
Un engobe se différencie d'un émail par sa teneur en argile.
Camilla laisse sécher l’engobe et cuit à 1180°.
Il faut 6 heures pour que le four atteigne cette température et une journée pour redescende à 210°.
Il est possible de créer d’autres moules à partir des fèves, mais ils seront plus petits car la céramique se rétracte à la cuisson
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