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Et soudain, les aurores boréales envahirent le ciel normand (Caen le 27 mai 2022)Dan Archer, « artiviste »* Suisse crée des strates de lumières invisibles à l’œil nu dans le ciel. Il a des machines qui insèrent dans l’air des petites particules d’eau qui se déplacent avec le vent, l’humidité et la température ; ce qui permet de voir ces strates de lumières. Mais s’il peut reproduire, il ne peut contrôler : ça apparaît, disparaît à gauche, à droite, ça disparaît, réapparaît, etc.Cela nécessite trois machines pour créer les strates de lumière, une quinzaine pour reproduire la brume et un équipement sonore.*D’après Dan Archer, Artiviste : c’est la contraction des mots artistes et activiste. Un « artiviste est une personne qui utilise l’art pour créer du changement social. Car depuis toujours, l’art transcende largement sa dimension esthétique pour apporter de nouvelles idées et réfléchir différemment à l’évolution de la société.Dans son travail, il y a différentes manières de militer. En ce qui le concerne cela s’inscrit plus dans une recherche d’humanisme lié à la cause environnementale. Son ambition est de créer des situations qui permettront à des milliers de personnes de se connecter l’une à l’autre au-delà de leurs différences. Il faut se concentrer sur ce qui nous réunit plutôt que ce qui nous sépare.(Source : Côté Caen N°488)Bref, j’ai été très déçue, et je n’ai pas été la seule… Rien de commun avec une "vraie aurore boréale"Église Saint-Pierre
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38 ans après sa « naissance », le célèbre Matou anthropomorphe de Philippe Geluck a eu un besoin vital de prendre l’air. Une fois extrait de sa traditionnelle BD, l’iconique Chat a commencé ses pérégrinations en 2021 sur les Champs Elysées, puis a passé l’été à Bordeaux avant de repartir pour de nouveaux horizons. Il vient de poser ses valises dans la cité caennaise afin de la conquérir, narguant ainsi Guillaume le Conquérant !
L’artiste belge Philippe Geluck, véritable « homme à tout faire », a réussi son pari insensé de passer du Chat de papier au Chat de bronze en 3D. Vingt statues colossales du félin, dont trois sculptures fontaine, mesurant 2 mètres de hauteur et pesant plus de 2 tonnes, sont exposées dans la ville de Caen jusqu’au printemps 2022.
Six semi-remorques ont été nécessaires pour les acheminer de Bordeaux à Caen.
Selon Philippe Geluck, : "45 personnes ont travaillé au développement de cette exposition dans un rayon de "40 kilomètres autour de Bruxelles car je tenais à produire localement , et 25 sont mobilisées à chaque installation.
23 étapes ont été nécessaires à la production des formats monumentaux, fabriqués par Jo Van Geert, un maître fondeur basé à Alost, à 30 km de Bruxelles. Je l’appelle Vulcain !
Après Caen, les sculptures devraient être exposées à Genève, en Suisse, puis à Luxembourg. Nous négocions aussi avec Milan. Elles seront installées à Bruxelles en 2024-2025, pour l’inauguration du Musée du Chat. Et entre-temps, il se pourrait qu’on aille à Dresde, Montréal et New York. "
Affiches de l'exposition
Philippe Geluck Créateur du chat
Devant le Mémorial
Le Martyre du Chat
"C'est un hommage à la mémoire de mes confrères et amis assassinés lors des attentats de Charlie Hebdo. J'ai représenté le Chat en martyre de Saint-Sébastien, transpercé de crayons de couleurs, pour symboliser notre métier. Des petits oiseaux sont venus se poser sur les crayons. Ils symbolisent l'espoir, le futur, la vie qui continue malgré tout. Lorsque nous l'avons installé devant le Mémorial de Caen, j'ai été pris d'une très très grande émotion, d'abord pour ce que cette statue signifie et puis de la voir là, devant ce lieu de mémoire. Voir le Chat devant ces drapeaux qui symbolisent ces jeunes de 20 ans qui ont donné leur vie pour notre liberté, ça m'a tiré les larmes et j'espère que chacun ressentira cette émotion." - Philippe Geluck sur France 3 Normandie
Place de la République
Le Docteur
Sur le fil
Le Golfeur
Devant l'Hôtel de Ville
Singin' In The Rain
Le Chaltérophile
Pipi et Grosbidet
Roméo et Juliette
Le Parleur
Le Charmeur d'eau
Flûte à bec
Sans nom
Quai Vendeuvre
Le chat au journal
L'autre Discobole
On en a plein le dos
Le Dieu du Stade
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Ce samedi 7 mai 2022, l’église Saint-Contest (Calvados) célèbre ses 1000 ans. Le village se transforme en véritable village du Moyen-Âge.
Nous sommes accueillis sur la Place du Marché par deux Béhourds qui se prêtent très volontiers à une séance photos.
Celui à gauche est l’arbitre des combats.
Le béhourd est un sport de combat médiéval qui est apparu en France dans les années 2000. En 2018, un première dynamique régionale autour de ce sport commence entre Caen, Rouen et Mortagne-au-Perche. Puis le club de Caen est devenu autonome en 2020 sous le nom de La Baronnerie.
Le béhourd ne parle pas encore au grand public. Pendant des années, il a souffert d’une mauvaise image, souvent associée à des groupes d’extrême droite, on ne sait pas pourquoi. Mais ça se démocratise. En 2019, des chaînes de télévision sont venues suivre la Coupe de France de béhourd et on a commencé à en parler. La fédération française de Béhourd comptait 31 club dans le pays en 2020. Ce sport médiéval se joue également en Suisse, Russie, Pologne, Ukraine ou encore en Angleterre
Comment ça se joue ?
Le béhourd est un sport de combat qui se joue en équipe. Deux groupes de personnes en armure, des pieds à la tête, sont face à face. Le but est de mettre les adversaires au sol. « Cela peut se jouer en 3 contre 3, 5 contre 5 ou même 150 contre 150.
Tous les combattants s’élancent en même temps dans la lice (l’arène de combat). Dès qu’une personne touche le sol, elle est éliminée mais elle reste par terre dans l’arène. » Chaque manche dure 1mn 30 Lorsqu’il présente son sport, Gervin Thomas, président du club, met un point d’honneur à expliquer « qu’il ne s’agit pas d’un sport de gros bourrins. Il y a une véritable dimension technique et tactique.
Technique car il faut tout d’abord apprendre à supporter sur soi une armure en acier ou en titane qui pèse entre 20 et 30 kilos. Les armures sont validées historiquement par un comité. Elles représentent celles du 15e siècle en Europe. Pour que le corps arrive à supporter ces kilos supplémentaires, les combattants insistent sur un entraînement musculaire et cardiaque.
Pour mettre les adversaires au sol, on utilise les techniques des sports de combat. En ce qui concerne les armes, les combattants utilisent un fauchon. C’est une espèce de grand couteau très lourd qui est fait pour taper et non transpercer. Avec cette arme, ils peuvent essayer de casser un bout de l’armure de l’adversaire, dans ce cas le combat est terminé pour l’adversaire, ou alors simplement déboussoler l’ennemi pour le mettre au sol.
Chaque membre de l’équipe a une fonction précise, eu égard à son gabarit. Dans ce sport, il n’y a aucune volonté de nuire à l’autre. À la fin du combat, les joueurs sont éreintés et chacun se donne des conseils pour s’améliorer. En termes de blessures, on est souvent sur des torsions ou des entorses. Les fractures sont plus rares ». (Source actu.fr)
Les petits sont invités à s'essayer au béhourd
Nous rencontrons également le Duc de Normandie et Roi d’Angleterre Guillaume Le Conquérant ainsi que son épouse la Reine Mathilde.
D’autres personnes également costumées déambulent dans les rues.
Deux troubadours jongleurs, faisant partie des béhourds, nous enchantent avec leur spectacle de diabolo.
Dans la Salle Jeanne d’Arc, l’exposition « Les 1000 ans de Saint Contest » retrace la vie normande du XI° au XX° siècle à travers des photos, documents, maquettes et surtout de personnages costumés qui racontent leur « histoire personnelle ».
L’hôte qui nous accueille fait partie du « Comité de l’Histoire de Saint-Contest » qui organise l’exposition.
L’Évêque de Bayeux au XI° siècle
Gaultier D’Aigneaux qui signa un acte de droit de patronage de l’église aux Prémontrés D’Ardennes en 1207.
L'église fut bâtie par la famille d’Aigneaux du XIe siècle au XIVe siècle
Fin du XVI° siècle
XVIII° siècle
Capitaine Lavigne-Buisson, commandant du Saint-Contest
La Compagnie des Indes naquit au XV° siècle alors qu’une compétition féroce opposait les principales puissances européennes des épices de l’Orient. Ce n’est que sous le règne de Louis XIV, à partir de 1664, qu’elle connaît en France, sous l’impulsion de Colbert, son véritable essor.
Au cours de ses 128 ans d’existence, elle subira quelques métamorphoses avant sa dissolution en 1793.
De 1720 à 1770, la Compagnie installée à Lorient, fera construire plus de 300 navires dont le Saint Contest.
Navire de 600 tonneaux (587 tonnes) de type Flûte (44.18m sur 9.42m) avec un tirant d’eau de 2.97m percé pour 40 canons.
Il est lancé à Lorient le 13 mai 1755. Sous le commandement Lavigne-Buisson il va effectuer de longs voyages commerciaux entre les Indes et Saint-Malo dès le 7 septembre 1755. Ce navire est destiné au transport de marchandises, mais il est courant qu’au fil des voyages il croise des ennemis nécessitant l’usage des canons.
Le 23 mars 1757, les Anglais attaquent et prennent le Comptoir français de Chandernagor alors administré par Dupleix.Après un combat perdu et afin qu’il ne tombe pas aux mains des Anglais le Saint Contest est coulé à Chandernagor par l’ordre du Conseil. Son épave y gît depuis plus de 250 ans.
Sa carrière aura été de courte durée (moins de 2 ans !!!)Fin du XIX° siècle, l’essor des haras
Les dentellières Saint-Contestoises travailleront à la Blonde de Caen jusqu’au XIX° siècle
L’infirmière avec son patient lors de la guerre de 1939-1945
Les sonneurs du Auld Alliance Piperband Normandy déambulent dans les rues de Saint-Contest
Composé de normands, passionnés de musique écossaise, le Auld Alliance Pipe-Band crée en 2000, propose la découverte des rythmes d’Écosse et d’Irlande, avec l’authenticité de la tenue traditionnelle écossaise et son célèbre kilt au son de la mythique et emblématique cornemuse
Danseurs et danseuses Normands
Les cochons commencent à griller
Tenue du chevalier de Guillaume le Conquérant
Il est maintenant l'heure de se diriger vers l'église Saint-Contest pour écouter le concert d'orgue "Symphonie de Guillaume" par Philippe Dubois
Saint Contest
La voute en forme de coque de bateau
Reliquaire contenant un morceau de tibia de Saint Contest
Arrivée des chevaliers et du Piperband
Concert du Piper band
Les béhourds sont fatigués
Guillaume le Conquérant (jeune)
L'organiste
Symphonie de Guillaume
Banquet médiéval
Le cochon est cuit à point, il ne reste qu'à le déguster
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Dans le cadre des journées du patrimoine et du matrimoine, 2021,visite de la maison d'Yvonne Guégan
Biographie d’Yvonne Guégan
Yvonne Guégan, née Yvonne Louise Eugenie Léontine Gouts le 8 avril 2015 à Paris et morte le 14 mars 2005 à Hérouville Saint Clair dans la banlieue de Caen, est une artiste peintre et sculptrice.
Le père d'Yvonne Guégan, Léon Gouts, est mobilisé en juillet 1914 et meurt au front en août 1914.
Yvonne Guégan grandit à Paris, élevée par sa mère, Louise Gouts, mais aussi par son grand-père paternel, un naturaliste ayant rapporté de nombreux souvenirs de ses différents voyages, et sa grand-tante, modiste.
En 1920, Louise Gouts fait la connaissance de Paul Guégan, pharmacien à l'institut Pasteur et s'installe avec lui à Caen, où il achète une officine. En 1933, Paul Guégan adopte la fillette.
La petite fille dessine sans relâche, encouragée par ses parents. Elle fait la rencontre du sculpteur animalier et journaliste, Géo Lefèvre, qui l'encouragera à peindre.
Après une scolarité sans heurt au lycée Pasteur de Caen, Yvonne Guégan intègre l'école nationale des Beaux-Arts de Paris en 1935. Elle assiste aux cours de Lucien Simon puis de Georges d'Espagnay, célèbre pour ses expérimentations picturales et son travail sur la couleur. Elle bénéficie de l'expérience de professeurs prestigieux et se laisse séduire par l'atmosphère créatrice du lieu. L'art contemporain n'est pas enseigné aux Beaux-Arts mais envahit la capitale. Matisse, Derain, Vlaminck sont autant de maîtres pour la jeune artiste.
Ces années parisiennes, sont également celle d'une prise de conscience politique d'Yvonne Guégan. Lorsqu'en 1936 Léon Blum nomme trois femmes au gouvernement, elle s'engage pour l'émancipation et le droit de vote des femmes.
En 1939, la guerre éclate et les parents d'Yvonne Guégan lui demandent de revenir près d'eux, à Caen. La jeune femme travaille à la pharmacie familiale qui sert de boîte à lettres pour la résistance. Elle peint sans conviction, inquiète du sort de son père mobilisé et anxieuse à l'idée d'être soumise au service du travail obligatoire. Georges d'Espagnat l'encourage à peindre malgré l'angoisse, ses amis lui écrivent régulièrement.
Le 6 juin 1944, les bombardements s'abattent sur la ville de Caen et la détruisent à 80 %. La famille Guégan perd son logement et sa pharmacie, Yvonne son atelier et ses œuvres. L'artiste peint l'horreur, les ruines et la destruction sur le vif.
À la fin de la guerre, la jeune femme rencontre le capitaine britannique Fred Mara, qui repart rapidement pour de nouvelles missions. Pour le retrouver, Yvonne Guégan se rend à plusieurs reprises en Angleterre, d'où elle ramènera plusieurs toiles.
Elle se rend également en Écosse, invitée par le colonel écossais Usher. Ce séjour est l'occasion pour elle de découvrir de nouveaux paysages et de faire connaître son travail.
En août 1949, elle expose en Suède. Les paysages montagneux l'inspirent.
En 1951, elle est invitée en Espagne et y découvre une lumière nouvelle loin de la grisaille des pays du Nord. Elle y fait la connaissance du sculpteur Placido Fleitas auquel elle se lie très rapidement.
Cette grande série de voyages se poursuit en Italie, où Yvonne Guégan part sur les traces des grands maîtres, puis en Allemagne, en Suisse et en Autriche.
Yvonne Guégan tient également à partager son savoir et attire autour d'elle beaucoup de jeunes artistes caennais, mais également des collectionneurs et des amateurs d'art, désireux d'entrevoir une modernité à peine perceptible dans la petite ville normande. Conférences, cours, réunions privées à son domicile, toutes les occasions sont bonnes pour présenter Matisse, Picasso ou encore Dufy.
Lorsque à la fin des années cinquante la vie culturelle reprend à Caen, l'artiste s'engage pour favoriser ce renouveau et devient une figure incontournable de la vie culturelle locale. Elle participe au développement de nombreux collectifs et associations d'artistes pour faciliter les expositions, les spectacles et manifestations artistiques de toutes sortes et militent pour la reconstruction du musée des Beaux-Arts de Caen, qui sera inauguré en 1971.
Yvonne Guégan meurt à Caen le 14 mars 2005. Sa résidence-atelier, au no 22 rue Géo-Lefèvre à Caen, peut être visitée. En 2018,elle est labellisée "Maison de Illustres".
La peinture est le premier support d'expression d'Yvonne Guégan. Les premiers tableaux de l'artiste sont d'inspiration fauviste, les œuvres réalisées à la veille du Débarquement sont plus proches de l'expressionnisme de Vlaminck.
Ses dernières œuvres sont plus dépouillées, parfois jusqu'à l'abstraction.
L'artiste découvre le modelage plus tard alors qu'elle donne des cours d'art plastique à une jeune élève handicapée. Désemparée devant cette jeune fille qui peint avec ses doigts, elle lui propose de s'essayer au modelage. Cette nouvelle discipline convient à l'élève et permet au professeur de découvrir un nouveau moyen d'expression.
À partir de 1956, Yvonne Guégan révèle son talent à travers les œuvres monumentales. Elle réalise fresques peintes ou en céramique, vitraux, mobilier pour des établissements religieux ou civils. Inaugurée en 1960, l'église Saint-Pierre-de Fontaine-le-Pin porte la signature de l'artiste qui a réalisé ses vitraux, une peinture murale, ainsi que le baptistère. Son œuvre la plus célèbre est le monument La Flamme dressée sur la plage de Ouistreham.
Première maison de femme illustre en Normandie
Les « Maisons des Illustres » composent un ensemble de lieux de mémoires majeurs pour la compréhension de l’histoire culturelle française. Créé par le ministère de la Culture en 2011, ce label patrimonial valorise les lieux dont la vocation est de conserver et de transmettre la mémoire de femmes et d'hommes qui les ont habités et se sont illustrés dans les arts, la littérature, les sciences, la musique, le théâtre, le cinéma et l'aventure des idées.
Créée en 2005 par des proches de l’artiste, au lendemain de sa disparition, l’association « les Amis d’Yvonne Guégan » a pour objectif de continuer à faire vivre l’œuvre, la maison atelier, et la philosophie de cette personnalité originale.
De nombreux artistes et ateliers d’art animent et font vivre le Musée Atelier Yvonne Guégan.
Yvonne Guégan avait à cœur de soutenir l’art sous toutes ses formes et à transmettre sa passion. Dans cet esprit, l’espace participe à la promotion d’artistes en les hébergeant au sein d’ateliers occupés par des peintres, céramistes, musiciens, stylistes, sculpteurs...
Femme engagée, artiste indépendante à la vocation affirmée. Son parcours du fauvisme à l’expressionnisme et à l’abstraction est résolument moderne. En 1944, confinée en Normandie, elle peint la destruction de Caen. Elle voyage et œuvre à reconstruire la vie artistique régionale qu’elle marque de son empreinte. Elle participe au 1 % créé en 1951 et décore écoles, églises, monuments. Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections publiques. Son atelier occupe l’étage et le jardin du pavillon familial des années 1930 sur les hauteurs du Nice caennais. L’intérieur est décoré par elle-même.
Flamme de Ouistreham
Son œuvre la plus célèbre est le monument La Flamme en hommage aux soldats britanniques et aux bérets verts du commando Kiefer tombés lors du débarquement en Normandie, une immense sculpture d'aluminium symbolisant une proue de navire et une flamme dressée sur la plage de Ouistreham.
Visite de la maison
Située au 22 rue Géo Lefèvre à Caen, au milieu d’un joli jardin, ce lieu est aujourd’hui l’Espace Yvonne Guégan, dédié à de nombreuses expositions, rencontres, débats, concerts,… A l’image de l’artiste, c’est un lieu ouvert aux initiatives, aux échanges, à la solidarité.
La maison et ses œuvres ont été léguées à son amie Jocelyne Malher lors de son.
Jocelyne Malher est décédée en 2020. Elle a légué la maison à la ville de Caen et les œuvres à ses héritiersRez-de chaussée
Nous entrons directement dans le salon, salle-à-manger.
A gauche, le salon.Sur la cheminée, des répliques de la flamme
Table réalisée par Yvonne, elle construisait tous ses meubles elle-même
Portraits d'Yvonne Guégan
La salle à manger a été transformée en chambre à la fin de la vie d’Yvonne, elle ne pouvait plus monter à l’étage
Esquisses de portraits de Guillaume le Conquérant
Portrait de Jean Le Hire, fondateur de « la Tripière d’Or ». Il nourrissait la population lors des bombardements.
Portraits de (de gauche à droite) sa mère, Yvonne, son père
Elle a peint ses meubles de cuisine
Ses chapeaux
Escalier
Épi de faitage en céramique créés par Yvonne ainsi que les tableaux
Vitrail réalisé par Yvonne. En bas à droite, un œuf d’autruche
Étage
La grande pièce très lumineuse
Jardin
Céramique
Son bureau, c’est elle qui a collé les plaquettes de bois aux murs
Son chevalet
Bibliothèque
Le jardin
Les œuvres ont été façonnées par les artistes qu’elle hébergeait dans les ateliers d’artistes (voir plus bas) de son vivant ou actuellement
Le bus (Follartbus) a été aménagé pour apprendre à peindre aux malades des hôpitaux. Maintenant, il sert de café restaurant pour les visiteurs.
Réplique de l’oiseau exposé dans le lac de la Colline aux Oiseaux à Caen
Céramique représentant Guillaume le Conquérant
Les ateliers d’artistes
Murs extérieurs de la propriété
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C’est Jean-Philippe Broussin qui, de sa collection privée, a édifié ces édifices religieux reconstitués à des époques différentes.
On y voit l’Abbaye aux Hommes à Caen en pleine construction au XIe siècle. Le Mont Saint-Michel (Manche) et l’abbaye du Bec-Hellouin (Eure) à l’époque médiévale et l’abbaye de Jumièges (Seine-Maritime) telle qu’elle se visite aujourd’hui.Aucune pièce n’a été moulée à la demande du bâtisseur, ce ne sont que des pièces originelles. Il n’hésite pas à détourner les pièces de leur utilisation initiale armé d’un simple cutter, de colle, de pinceau et de pâte à durcir, il transforme, il repeint, il ajoute de la matière.
Le Mont Saint Michel a demandé quatre mois de travail à Jean-Philippe.
L’exposition itinérante a requis quatre jour de montage à Jean-Philippe Broussin et à son équipe.
Abbaye du Bec Hellouin (Eure)
Abbaye de Jumièges
Chantier de construction de l'Abbaye aux Dames (Caen)
Le Mont-Saint-Michel
Abbaye aux Dames (Caen)
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