• Flâneries montmartroises (mai 2018)

    Rue Ronsard

    Halle Saint-Pierre centre d’art contemporain qui se présente comme « Musée d’Art Brut, Musée d’Art singulier ». On y trouve des expositions temporaires mais aussi une librairie et un salon de thé.

    Flâneries montmartroises

     Construite en 1868 dans le pur style « Baltard », ces halles sont représentatives de l’architecture métallique à l’époque du Second Empire, dominée par le fer.

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     Les escaliers rue Paul Albert

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    Les escaliers de la rue Maurice Utrillo

     

     

     

     

     

     

    L’été en pente douce 8 rue Paul Albert

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    Escaliers de la rue du Chevalier de la Barre

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    Le Sacré-Cœur vu de la rue du Chevalier de La Barre

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    Le Carmel 34 rue du Chevalier de La Barre

    Situé au pied du campanile de la basilique du Sacré-Cœur, le carmel est une communauté de moniales vivant selon la spiritualité du Carmel et l’esprit de sainte Thérèse d’Avila.
    C’est un bâtiment néo-romain édifié au XX° siècle.

    Dès l'érection de la Basilique du Sacré-Cœur à la fin du XIXe siècle, le Cardinal de Paris ne conçoit pas ce lieu sans la présence d'un Carmel où la prière sera incessante.
    La première messe a eu lieu en juillet 1928.
    L'autel de la chapelle du Carmel, déplacé après Vatican II, donne à la fois sur l'espace ouvert aux visiteurs et sur la partie réservée aux Carmélites, protégées par une petite grille.

    Flâneries montmartroises

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    La basilique du Sacré-Coeur

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    A l’origine de la construction, un « vœu national »

    En 1870, la guerre éclate entre la France et l’Allemagne.
    Le Concile qui se tenait au Vatican est interrompu et le pape, qui n’est plus protégé par les troupes françaises, se considère prisonnier dans la cité du Vatican ! En France, c’est la défaite militaire et l’occupation d’une partie du pays par les troupes allemandes.
    La démarche de Messieurs Alexandre Legentil et Hubert Rohault de Fleury est spirituelle. Ils font vœu de construire une Eglise consacrée au Cœur du Christ « en réparation » (c’est-à-dire en pénitence pour les infidélités et les péchés commis) car pour eux, les malheurs de la France proviennent de causes spirituelles plutôt que politiques.
    Fin 1872 : Le Cardinal Guibert, archevêque de Paris, approuve ce vœu et choisit Montmartre.

    Les travaux sont financés par des collectes de dons dans la France entière (souvent des offrandes modestes) dont les noms des donateurs sont gravés dans la pierre.

    Le 16 juin 1875 est posée la première.

    Les travaux de soutènement durent pendant plusieurs mois. Il faut creuser des puits de 33 mètres de profondeur, qui, comblés deviennent des piliers sur lesquels repose l’édifice. Sans ces piliers la Basilique s’enfoncerait dans la glaise.

    En contraste avec les églises du Moyen- Age (par exemple le style gothique de Notre-Dame de Paris - 1163-1240), le style néo-byzantin s’inspire de modèles comme Sainte Sophie de Constantinople ou encore San Marco de Venise ou Ravenne.

    Les pierres extérieures, appelées « Château-Landon », proviennent de la carrière de Souppes en Seine et Marne et ont la propriété particulière d’êtres très dures, d’avoir un grain très fin et de blanchir au contact de l’eau de pluie.

    1914 : Tout est prêt pour la consécration - y compris le clocher qui abrite "la Savoyarde", cloche de 19 tonnes - mais la première guerre mondiale éclate (1914 - 1918).

    C’est le 16 octobre 1919 que la consécration aura lieu.

    Sur la façade de la Basilique, dans la niche centrale, le Christ nous accueille, en bénissant la ville d’une main, et, de l’autre, en montrant son cœur.

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    Le nom de « Sacré Cœur » désigne le Cœur de Jésus, qui pour les chrétiens, est le Fils de Dieu fait Homme. Ce signe du cœur ouvert, par lequel il se fit reconnaître par ses disciples, après la Résurrection, est omniprésent dans les sculptures, vitraux, statues, bas-reliefs et mosaïques de la Basilique.

    L’intérieur

    L’architecture intérieure, également de style romano-byzantin, concourt à donner à cette « Maison de Dieu » une atmosphère d’harmonie et de paix. La lumière et les détails architecturaux portent l’attention sur le chœur, lieu des célébrations liturgiques, lieu de l’Adoration du Saint-Sacrement.

    Maître Autel en marbre de Sienne

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    La grande mosaïque a été fabriquée entre 1900 et 1922

    Elle représente le Christ ressuscité, vêtu de blanc, les bras grands ouverts, laissant voir un cœur d’or.

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    Autour de lui, à des échelles différentes, tout un monde d’adorateurs est représenté, dont les Saints protecteurs de la France : en grand, la Vierge Marie et Saint Michel, Sainte Jeanne d’Arc, ainsi que la France personnifiée offrant sa couronne et le Pape Léon XIII offrant le monde.
    De chaque côté, sur deux rangs sous des architectures dorées, l’hommage de l’Eglise (à gauche) et de la France (à droite) au Sacré-Cœur.

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    A la base de cette mosaïque court en latin la formule qui illustre la construction de la Basilique comme un don de toute la France au Cœur du Christ : « Au Cœur Sacré de Jésus, la France fervente, pénitente et reconnaissante ».

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    Les vitraux, posés de 1903 à 1920, mais détruits en 1944 par des bombardements, sont refaits en 1946.

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                Chapelle Saint Michel                                    Chapelle de la Vierge

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    Chapelle de la Marine. Statue de Stella Maris par Léon Fagel

     

     

     

     

     

     

    Le grand orgue date de 1898, il est signé Cavaillé-Coll.

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    Photo sacre-coeur-montmartre.com

    Orgue du choeur

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    Rotonde et orgue du choeur

     

     

     

     

     

     

    Sacré-coeur-du-Christ en argent qui montre son coeur ouvert, d'Eugène Bénet (1912)

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    La Vierge à l'enfant

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    Statue équestre de Jeanne d'Arc due à Hyppolite Lefèvre (1927)

     

     

     

     

     

     

     

    Statues équestre de Saint Louis et Jeanne d'Arc (Hyppolite Lefèvre)

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    Basilique : longueur : 85 mètres - largeur : 35 mètres
    Dôme : Hauteur 83 mètres

    Coupole : hauteur 55 mètres, diamètre 16 mètres.

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    Du parvis de la Basilique, on voit toute la ville de Paris.

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    La visite du Dôme, qui s’élève à plus de 200 mètres, permet d’apprécier un paysage qui s’étend à 50 km à la ronde. C’est donc le point le plus élevé de Paris après la Tour Eiffel (elle-même construite en 1889 !)
    A sa consécration l’Eglise reçoit le titre de Basilique, c’est-à-dire qu’elle est un lieu de pèlerinage.

    Le dôme et la crypte

    L’accès au Dôme et à la crypte se fait par le côté extérieur de la Basilique. En passant devant la porte de bronze en contrebas, on peut apercevoir la première pierre, posée le 16 juin 1875 par le Cardinal Guibert.

    Je n'ai pas eu le temps de visiter. Une autre fois.

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    Dôme et campanile

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    Les gargouilles du Sacré-Cœur offrent un large éventail d’un bestiaire fantastique ou familier qui au début du XX° siècle réinterprétait la tradition.

    Le bestiaire traditionnel venu de l’art roman puis gothique prédomine avec ses animaux monstrueux, griffons, dragons, chimères…

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    Campanile du Sacré-Coeur

    A peine un peu plus haut (84 m) que le dôme de la Basilique et au nord de celui-ci s’élève le campanile, de style romano-byzantin, avec au sommet un chemin de ronde, un cône et un lanternon.

    La Savoyarde est la plus grosse cloche du monde, du moins parmi celles qui peuvent se balancer. Elle pèse 19 tonnes. Sa tonalité, celle du contre-ut grave, est très caractéristique. Elle a été offerte par les 4 diocèses de Savoie et fondue en 1895 à Annecy par l’entreprise Paccard, dont la renommée date de cette époque. « Les Paccard ont retrouvé les vieux secrets des fondeurs flamands du Moyen-Age pour accorder l’harmonisation interne des cloches ». Tirée par 28 chevaux, transportée à grand peine sur la hauteur elle arriva dans la nuit du 16 octobre 1895 le jour de la Sainte Marguerite Marie.

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    Enceinte rue du Cardinal Guibert

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    Eglise Saint-Pierre de Montmartre. Consacrée en 1147, elle est l’une des plus vieilles églises de Paris et un superbe témoignage d’architecture Gothique.

    Cette église est la dernière à paris à posséder un cimetière paroissial avec l’église Saint-Germain de Charonne

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    Le célèbre restaurant Tarpempion 15 rue du Mont Cenis

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    12 rue Cortot : La plus vieille maison de Montmartre (milieu du XVII° siècle) Musée de Montmartre

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    Le Musée de Montmartre prend place dans des anciennes maisons de la Butte. Ces résidences, entourées de beaux jardins, furent le lieu de création de nombreux artistes tels qu’Auguste Renoir, Émile Bernard, Raoul Dufy, Charles Camoin, Suzanne Valadon ou Maurice Utrillo. 

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    16 et 18 rue Cortot

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    Angle rues des Saules et de l'Abreuvoir : La maison rose

    La notoriété de cette bâtisse vient de la présence de nombreux artistes dans ce quartier, coeur de l’activité artistique au tournant du XXe siècle. Ainsi, c’est grâce à une toile de Maurice Utrillo «La  Petite Maison Rose », datant de 1850, que le monde s’est pour la première fois intéressé à la bâtisse.

    L’artiste, qui n’est autre que le fils de Suzanne Valadon, habite alors à deux pas et passe régulièrement devant la bâtisse. Ce tableau deviendra rapidement l’un des plus connus du peintre montmartrois et sera à l’origine de la renommée de cette petite bicoque.

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    Rue Saint Vincent : Clos-Montmartre

    L'existence de vignes à Montmartre est attestée dès 944

    C’est en 1932 qu’a été planté ce Clos de 2000 pieds, en souvenir de l’illustre passé viticole de la butte, mais aussi pour empêcher une opération immobilière sur ces terres.

    Actuellement, il y a 30 cépages différents, 70 % de ces cépages sont anciens. On remplace petit à petit les pieds par des vignes venant de Suisse.

    Plantée sur le versant nord, le vin a longtemps été considéré comme de la piquette mais ce n'est plus le cas actuellement car tout est fait pour que le vin soit excellent. Depuis 2016, une oenologue et un vigneron s'occupent de cette vigne.

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    22 rue des Saules : Le cabaret du Lapin Agile

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    C'est dans la partie haute de Montmartre qu'est construit en 1795 le bâtiment de ce qui abritera le « Lapin Agile », qui devient, aux alentours de 1860, une auberge de rouliers baptisée « Au Rendez-vous des voleurs »

    À partir de 1869, il prend le nom de « Cabaret des Assassins », parce que sont accrochées au mur des gravures représentant des assassins célèbres, de Ravaillac à Troppmann.

    Entre 1879 et 1880, le propriétaire de l'époque confie au caricaturiste André Gill, familier des lieux, la confection d'une enseigne. Gill peint un lapin vêtu d'une redingote verte et d'une écharpe rouge s'échappant de la marmite qui lui était destinée : le cabaret devient alors connu sous le nom « Au Lapin à Gill », bientôt transformé en « Lapin Agile ». Une autre origine du nom, toujours liée à André Gill, est qu'un client aurait écrit sur un mur du bistrot où l'artiste avait porté son pinceau « Là peint A. Gill » Le lapin à Gill devint avec le temps « Lapin agile ». Le lapin de l'enseigne serait en fait un autoportrait transposé du caricaturiste, qui avait participé à la Commune.

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     C'est toujours un cabaret

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    12 rue de l'Abreuvoir : ici habita le peintre impressionniste Camille Pissaro

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    Place Dalida, illustre chanteuse qui habita à Montmartre

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    15 rue de l'Abreuvoir angle Place Dalida : balcon

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    Allée des Brouillards

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    Au 6, maison de Renoir

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    Au 4, maison du comédien Jean-Pierre Aumont

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    Place Marcel Aymé : Le Passe-Muraille

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    En 1989, le sculpteur et acteur Jean Marais érige une statue en l'honneur de l'écrivain Marcel Aymé. Celle-ci représente l’écrivain dans le rôle du Passe-Muraille héros de son roman éponyme.

     

     

     

     

     

    Spectacle de rue

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    Funiculaire

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  • Commentaires

    1
    Stephane Bernard
    Mercredi 28 Octobre 2020 à 15:53

    Très bel article, la Basilique, qui est splendide et que j'ai eu la chance de voir en 1998, mais dont je ne me rappelle plus des merveilleux détails de l'intérieur. Chouette quartier dont j'ignorais beaucoup de chose et une statue de Dalida qui attire certaines mains, visiblement.

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