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Par Skyrgámur le 21 Octobre 2020 à 16:46
Située au nord-ouest de Caen, à proximité du Mémorial, la Colline aux oiseaux est un vaste parc paysager de 17 hectares comportant 100 espèces d’arbres et 400 arbustes différents.
Ancienne carrière devenue décharge municipale de 1923 à 1973, la Colline aux oiseaux (ainsi appelée en référence au nombre important d'oiseaux survolant la décharge alors en activité) s'est transformée progressivement en parc paysager. Des apports de terres successifs (notamment les 100 000 m3 de terre issus de la construction du stade d'Ornano) suivis de plantations ont donné au parc son aspect définitif.
Il a été inauguré en juin 1994 à l'occasion du 50e anniversaire du Débarquement.
Le parc de la Colline aux oiseaux est un lieu de détente et de loisirs pour ses 380 000 visiteurs annuels.
De nombreux jardins à thème le composent : labyrinthe en buis et ifs, vivaces, jardins d'essais floraux, la roseraie, la ferme normande, le jardin de mai ou la maison positive…
Suite à la non utilisation de produits phytosanitaires, le nombre de pieds de rosiers est passé de 15 000 à 7 000 dans la superbe roseraie dont 570 variétés du moyen-âge à nos jours.
Une promenade botanique, conduite par un jardinier municipal nous emmène découvrir arbres et plantes durant une heure.
Tabac
Prectantus que l’on reconnaît à sa tige carrée
Géranium
Arbre à caramel ou katsura. Il émet parfois un léger parfum de caramel lors de la chute de ses feuilles.
Acer japonais
Astilbe
Copalme d’Amérique
Mélisse-citronnelle
Sauge
Capucine
Arbre aux faisans
Lavande
Coléus
Crocosmia
Digitales
Fenouil bronze
Œillets
Bardane
Mauve ou lavatère
Achillée millefeuilles
Alchémille commune
Concert de harpe
Inauguration de la sculpture « l’oiseau » par M. le Maire Joël Bruneau, accompagné de Mme Malher.
Réalisée en 2017 par l’artiste Claude Yaux, cette sculpture en acier s’inspire d’un dessin d’Yvonne Guégan. Il s’agit d’une donation de Jocelyne Mahler des « Amis d’Yvonne Guégan » pour la Ville de Caen.
Yvonne était une personne très importante à la fois dans la peinture, mais aussi au niveau social. Elle a marqué son temps et la région. Elle mérite de figurer partout dans le paysage. Elle est déjà dans une vingtaine de lieux dans le Calvados et c’était très important qu’elle soit à Caen et à la Colline aux oiseaux.
Jocelyne Mahler ajoute que cette présence à la Colline aux oiseaux est « cohérente » car le grand-père de l’artiste décédée en 2005 à Caen était ornithologue et taxidermiste.
Ayant deux mètres d’envergure, la sculpture a été installée il y a un mois et accrochée sur un socle flottant, lui permettant de changer de direction au gré du vent. Les poules d’eau viennent se reposer sur son socle.
Alliance du jonc et de l’artichaut entre les mains de Joël Bruneau
Le Maire, Joël Bruneau, plante symboliquement un érable canadien en hommage aux Canadiens venus libérer la France en 1944.
La journée se termine par le partage de gâteaux d’anniversaire.
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Par Skyrgámur le 21 Septembre 2020 à 16:38
LA PHARMACIE LESAGE
L'édifice a été construit pour le pharmacien et maire de la commune Georges Lesage par l'architecte caennais François Rouvray, émule d’Hector Guimard, en 1901 Les ferronneries ont été réalisées par Adolphe Marie, un artisan de Creully .
Le portail d’entrée est l’élément le plus pittoresque avec sa grille florale, sa vitrine dont le cintre est en forme de pétale, sa porte démesurément haute et étroite.
Durant ses mandats, dans la première moitié du XXè siècle , et pharmacien jusqu'en 1948, le maire Lesage a procédé à de nombreuses opérations d'investissements.
Les façades et les toitures de l'édifice ainsi que le décor intérieur ont été inscrits aux monuments historiques par un arrêté du 7 avril 1975
Le propriétaire mécontent de la procédure de protection engagea un recours pour excès de pouvoir auprès du tribunal administratif de Caen, et fut débouté en juin 1979, considérant le bâtiment comme « l'ultime vestige d'une tendance architecturale très affirmée et caractéristique du début du siècle » et « témoignage complet d'une époque peu riche en arts divers dans la région ».
Le monument est bâti en calcaire, et selon un style éclectique, avec des éléments Art Nouveau
Le style Art Nouveau est très peu représenté dans le département du Calvados.
L'édifice est une construction bourgeoise classique du début du XXè siècle mais des éléments très typiques de l'Art Nouveau existent, les tuiles de la toiture et les ferronneries. L'entrée de l'édifice est modeste par rapport à la taille de la vitrine. L'édifice conserve un carrelage floral, des éléments de mobilier typiques et une balustrade en ferronnerie.
Les vitraux polychromes de la verrière de l'entrée n'existent plus, cependant d'autres vitraux intérieurs ont été conservés.
LA BASILIQUE NOTRE-DAME DE LA DÉLIVRANDE
Le pèlerinage de la Délivrande est l'un des plus anciens de Normandie, dont l'origine remonterait à l'époque gallo-romaine.
Au culte païen de Déméter, la déesse de la fertilité, succéda la dévotion à la Vierge Marie. Ce pèlerinage que l'on doit à Régnobert, évêque de Bayeux, mort en 627, était très célèbre au Moyen Âge et fut honoré par le roi Louis XI en 1470 et 1473. Plus récemment, Saint Jean-Eudes en 1643 et Sainte Thérèse de Lisieux en 1887, accompagnée de son père et de sa sœur Céline firent le pèlerinage.
Gustave Flaubert fait venir les héros de son roman Bouvard et Pécuchet en pèlerinage, et donne une description intéressante du site à l'époque où les pèlerinages étaient importants
L'édifice fut construit entre 1854 et 1878 dans le style néo-gothique normand, au centre de la cité, sur des plans de Jacques-Eugène Barthélémy, un architecte rouennais qui avait conçu la Basilique ND de Bonsecours près de Rouen. En 1872, le pape Pie IX accorda à la Vierge Noire le privilège du couronnement. Le cardinal de Bonnechose, archevêque de Rouen procéda au Couronnement le 22 août 1872.
Puis Léon XIII l'érigea en basilique mineure en 1895. Elle fut consacrée le 22 août 1895. Les combats de la bataille de Normandie en 1944 ont peu affecté la basilique, seuls les vitraux ont dû être progressivement reconstitués.
Au culte païen de Déméter, la déesse de la fertilité, succéda la dévotion à la Vierge Marie. Ce pèlerinage que l'on doit à Régnobert, évêque de Bayeux, mort en 627, était très célèbre au Moyen Âge et fut honoré par le roi Louis XI en 1470 et 1473. Plus récemment, Saint Jean-Eudes en 1643 et Sainte Thérèse de Lisieux en 1887, accompagnée de son père et de sa sœur Céline firent le pèlerinage.
La Vierge Noire de Czestochowa que viennent prier les familles polonaises
La niche de la Vierge est réalisée, en partie inférieure, en marbre de Carrare et pour la partie supérieure en pierre calcaire. Elle est composée de 3 clochetons de style gothique.
La nef et les chapelles
De part et d'autre de la nef, d'anciennes petites chapelles comportent des vitraux évoquant essentiellement des apparitions de la Vierge : la Salette, Lourdes, la Médaille miraculeuse, Pontmain, Fatima. Une sixième évoque le Sacré-Cœur.
Les fenêtres hautes ont pour particularité d'évoquer certains noms donnés à Marie : ND des blés, ND du Bel-Amour, ND des flots, ND de la route, ND de la paix, ND des volcans, ND des neiges, ND de la clarté.
Les chapelles sont tapissées d'ex-voto et présentent des maquettes de bateaux offertes par des marins.
Le choeur comporte 34 stalles en bois sculpté (1885), oeuvre des ateliers Jacques de Caen.
Chaque stalle porte des sculptures originales.
11 verrières ou lancettes évoquent la vie de la Vierge Marie et le Couronnement de ND de la Délivrande
Ancienne carte postale
La maître-autel (1878), en marbre polychrome et bronze doré est surmonté d'un tabernacle qui reproduit la forme de l'Arche d'Alliance, sous un ciborium en marbre blanc. La porte est en ivoire massif, les parois en argent doré. La croix monumentale et les dix chandeliers de bronze (XIX° siècle) sont l'oeuvre de Trouillier, orfèvre parisien.
Les bas-reliefs en marbre blanc qui ornent la partie basse représentent des scènes bibliques.
Autour de l'effigie de la Vierge de la Délivrande, 12 médaillons accolés aux signes du zodiaque, présentant les 12 mois de l'année.
Sainte Thérèse de Lisieux venue prier ici, en juillet 1887, avec son père et sa soeur avant d'entrer au Carmal quelques mois plus tard
Chapelles latérales
L'orgue
Le Tympan sud illustre la force de la présence de la Vierge Noire dans la contrée.
En 1832, une épidémie de choléra fait des ravages dans toute l'Europe. Douvres est atteinte (83 morts en quelques semaines). S'impose l'idée de recourir à la Bonne-Mère par une procession de la statue. L'épidémie s'arrête à mesure que la procession progresse. Plus de deux mille personnes suivent la procession et le médecin officiel atteste de la guérison inexpliquée des personnes atteintes de choléra.
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Par Skyrgámur le 21 Septembre 2020 à 11:59
Sur la Côte de Nacre, Lion-sur-Mer et Hermanville-sur-Mer sont liées par une aventure balnéaire commune.
Depuis le Second Empire, grâce à la mode des bains de mer, le Calvados connaît une première vague de construction de villas. La côte normande devient petit à petit la préférée des parisiens et se transforme en « petite Amérique ». Les terrains sur les dunes en bord de mer deviennent propices aux constructions grâce aux plages agréables pour la baignade.
A Hermanville-sur-Mer, les dunes relevaient du domaine public, ce qui a retardé la construction de villas. En 1863, les dunes deviennent enfin des propriétés, en laissant quelques « brèches » pour le passage des usagers, et la 1ère villa fut construite en 1867.Au début de la IIIe République, les constructions se poursuivent dans le prolongement de celles de Lion-sur-Mer et atteignent la Brèche d’Hermanville-sur-Mer en 1882.
Ensuite 2 maisons symétriques en pan de bois, construites la même année, ferment la Brèche et signalent la route menant au bourg.
Par la suite, les constructions ralentissent et se cantonnent au front de mer et beaucoup d’estivants restent déçus que Lion et Hermanville-sur-Mer ne ressemblent pas aux stations balnéaires de l’est de l’Orne. Les villégiaturistes de la Côte de Nacre n’ont pas les mêmes souhaits que ceux des stations plus populaires. En effet, ils préfèrent le calme propice à la vie de famille et disposer d’une maison donnant directement sur la mer, loin des plages trop compliquées par leur règlement. Les estivants préfèrent, donc, que ces 2 communes restent discrètes.
Bien que les stations soient modestes, les villas sont occupées par un certain nombre de célébrités. De grands architectes comme Hector Guimard, ont donc été sollicités pour la construction de villas simples, proches du cube et symétriques avec de grandes variétés de couleurs et matières tels que les galets et les coquillages.
Dès le Second Empire, les propriétaires veulent des villas plus pittoresques en utilisant d’autres matériaux tels que les briques. En 1882, l’introduction du faux pan de bois donne naissance au « style néo normand » et plusieurs villas de ce style furent construites à la Brèche d’Hermanville-sur-Mer. Dans le même temps, les silhouettes des maisons deviennent plus mouvementées, avec des avant-corps et des décrochements.
Aujourd’hui, il existe une association syndicale pour ces villas, depuis 1927, qui ne construira plus que des petites maisons, ce qui a préservé les quartiers anciens et permis de contempler l’évolution de l’architecture balnéaire normande depuis plus de 150 ans.LION-SUR-MER & HERMANVILLE
Villa Pierre Lescot (Mairie) 144 Grande Rue (Lion)
Maison modeste appartenant à Le Conte Breton au milieu du XIX° siècle. Elle est partagée entre Pierre Aimé Etienne, marchand de vin à Caen, et François Le Gouve, de Caen, puis Léon Florentin Marcotte, architecte à Caen.
Construite en 1814. C’est Léon Marcotte (1822-1885) architecte départemental du Calvados, qui nomme cette demeure « Villa Pierre Lescot » en hommage à l’architecte de la Renaissance (1510-1571). Agrandie en 1860, propriété du seul Marcotte en 1875 et agrandie en 1883.
Le buste de Pierre Lescot qui ornait le centre de la façade du bâtiment fût détruit lors de la tempête de 1999. Cette maison est également connue comme la « Villa Marcotte », les décors architecturaux de la façade et les remarquables boiseries peintes des pièces intérieures étant l’œuvre de Léon Marcotte, alors propriétaire. Elle abrite la mairie de Lion-sur-mer depuis 1936.
Grand Hôtel de la Plage Boulevard du Calvados et 1 rue de Ouistreham (Lion)
Construit en 1849 pour le négociant Auguste Angot puis agrandi en 1890, cet édifice a conservé son aspect d’origine, caractéristique des maisons et hôtels de villégiature du 19ème siècle, d’architecture néo-classique. Le décor est très sobre, il est réservé à la porte et aux baies en plein-cintre géminées au niveau des combles se rattachent encore à l’architecture néo-classique.
Villa La Horde Boulevard du Calvados (Lion)
Cette villa a été construite en 1867 pour le secrétaire général de la Société des Omnibus à Paris. Louis-Auguste Paul Génissieu. La villa est composée de deux volumes rectangulaires pénétrant l’un dans l’autre ce qui crée un angle rentrant orné de balcons de bois, inspirés des chalets suisses. En 1879 un étage fut ajouté ainsi qu’un corps de bâtiment d’esprit normand en brique, pierre et pan de bois en 1897. Ce mélange des styles, ainsi que les pignons, les fenêtres néogothiques, le lanternon et les bow-windows confèrent à cette maison un effet fort pittoresque. Au débarquement, une bombe larguée par un avion a traversé les planchers de la maison de part en part… sans exploser.
Villa Bella Vista 11 rue de Ouistreham et Boulevard du Calvados (Lion)
Construite en 1850 pour Philolie Mutel, elle est acquise par Charles-Antoine Calenge, propriétaire à Escoville qui fait construire en 1851 le pavillon central de plan rectangulaire. En 1860, Adolphe Honneger négociant à Paris et Conseiller Général du Calvados fait l’acquisition de la propriété, il fait bâtir les deux pavillons latéraux. La villa est rachetée aux descendants de Honneger dans les années 1960 pour être transformée en maison de vacances.
Villa Les Sorbiers Boulevard du Calvados (Lion)
Villa Les Ailantes Boulevard du Calvados et rue du Pré en l'Îsle (Hermanville)
Villa Yvonne 19 rue de Ouistreham et boulevard du Calvados (Lion)
Villas La Sarabande & Beau Rivage 28 Boulevard du Calvados (Lion)
Les Tilleuls 32 rue de Ouistreham (Lion)
37 Boulevard Maritime (Lion)
45 Bd Maritime (Lion)
Villa La Dunette 620 rue du Pré en L'Îsle et Bd du Calvados (Hermanville)
Maison construite en 1879 pour Raoul Fouques de La Couterie, propriétaire à Enghien.
Villa Tanagra Promenade Henri Spriet et rue du Pré en l'Îsle (Hermanville)
Maison construite en 1871 pour Marie Ernest Garnier, négociant à Paris ; la moitié Ouest est la plus ancienne ; dans la partie Est à d'abord été ajouté un mur abritant une roseraie et utilisé comme base pour deux agrandissements successifs. Marcel Paul, directeur des forges de Pont‐à‐Mousson a acheté la maison en 1914, puis en 1954, celle‐ci a été transformée en aérium. Dans l' angle Sud a été ajoutée vers le début du siècle une petite maison en style normand mais rappelant par sa silhouette et la galerie qui fait une partie du tour une maison coloniale (l' inspiration peut venir de Deauville)
Suite à diverses divisions, c’est actuellement une copropriété.
Côté mer
Côté rue du Pré en l'Isle
Villa Les Tamaris Promenade Henri Spriet et rue du Pré en l'Îsle (Hermanville)
Grande villa édifiée en 1872 pour un britannique, John Mayer King par Jacques Claude Baumier. Cet architecte, un des plus célèbres de la région, est surtout connu pour ses travaux à Houlgate et à Caen importe ici le type des maisons de plaisance de la Côte Fleurie. Si le plan reste massé, la silhouette et les toitures de cet édifice caractéristique de la seconde moitié du XIXe siècle deviennent plus mouvementées. La nationalité du commanditaire et le style néogothique adopté pour le décor sont à l'origine de la tradition selon laquelle il s'agirait de la copie d'un manoir écossais.
Dans cette villa, une partie du film Tess de Roman Polanski, sorti en 1979, a été tournée. On peut d’ailleurs y apercevoir un habitant d’Hermanville-sur-Mer comme figurant dans le rôle du laitier.
Maison Dite Les Girouettes puis Le Ressac Promenade Henri Spriet et rue du Pré en l'Îsle (Hermanville)
Construite en 1881 pour Petrus France ou Jean-Louis Franza dit France. Façade sur mer enduite depuis peu, les communs sont en pierre et moellon à l'origine enduit. Anatole France y aurait séjourné (Cogny)
Villa La Néva Promenade Henri Spriet et rue du Pré en l'Îsle (Hermanville)
La Neva a été érigée en 1895, pour un parisien, et est un exemple représentatif de style normand. La partie ouest a, quant à elle, été ajoutée ultérieurement.
Elle a été le siège de la Kommandantur, commandement de l’armée allemande,
Villa Le Korrigan Promenade Henri Spriet (Hermanville)
Villa construite en 1881 pour Georges Paret, propriétaire parisien. Vers 1900, la villa le Korrigan a été agrandie et totalement habillée en style néo-normand. Elle a été, comme sa voisine La Néva, le siège de la Kommandantur, commandement de l’armée allemande.
Villa Les Dunes Promenade Henri Spriet et 386 rue du Pré en l'Îsle (Hermanville)
Maison bâtie en 1883 pour un politicien par Edouard Weyland dont le monogramme figure sur le pignon nord. Elle a été publiée en 1888 dans « La Brique Ordinaire », célèbre ouvrage de Lacroux qui vantait les possibilités esthétiques, techniques et mécaniques de ce matériau qui est reconnu pour le mariage de la pierre de Caen et de la brique. Il a exceptionnellement résisté aux assauts du temps et de la mer, depuis 1883, et ce, sans aucun enduit… Apparition du style Anglais avec les bow-windows.
Villa Sainte Marine Promenade Henri Spriet (Hermanville)
Villa La Bluette Promenade Henri Spriet et 290 rue du Pré en l'Îsle (Hermanville)
La Bluette, construite en 1899 par Hector Guimard pour un avocat parisien, est la plus célèbre d’Hermanville-sur-Mer. Cette maison fait partie des plus belles œuvres conservées du grand architecte de l’Art Nouveau. Elle est, en outre, étonnante grâce à son faux pan de bois courbe et l’usage de coquillages et de galets qui lui donne son caractère de bord de mer. Sur le portail on pouvait trouver 2 plaques en lave émaillée. L’une portant le nom de la villa et l’autre la signature de l’architecte, mais celle-ci a disparu depuis peu. Cette villa est classée aux monuments historiques. La Sapinière, a également été construite par Hector Guimard, entre 1903 et 1910 pour un parisien. Malheureusement, ce petit immeuble a été sévèrement remanié. En effet, les ouvertures ont été modifiées et son balcon du premier niveau supprimé.
Villa La Walkyrie puis La Farandole Promenade Henri Spriet et 484 rue du Pré de l'Îsle (Hermanville)
Maison construite sans doute en 1882 pour la veuve Gouve, le garde-corps du balcon sur la mer porte un G. Il semble que le bâtiment de l'angle ouest ne soit pas les communs mais une maison indépendante. Décor en partie détruit.
Le Mesnil Bijou (à dte) Promenade Henri Spriet (Hermanville)
Villa La Risette, renommée ensuite le Mesnil-Bijou. Fin 19e, début 20 siècle de style néo normand en pierre, pan de bois et briques (Architecte Ozanne)
La Nicheraie (à gauche) et 238 rue du Pré de l'Îsle (Hermanville)
Maison dite Orphée, dite Villa l’Argonaute, puis Stella Maris Promenade Henri Spriet (Hermanville)
Deux maisons construites en 1882 et 1884 par l'architecte Lamotte pour Côme Samalens. La plus petite, sans doute la première, un bâtiment de communs, date de 1884. Ancres en forme de " S " sur les souches de cheminée. Des vérandas ont été ajoutées à la plus petite maison. Souches de cheminée et décor en partie détruits.
Villa La Tour Promenade Henri Spriet et rue du Pré de l'Îsle (Hermanville)
Elle a été construite en 1883, pour un médecin exerçant à Paris et Caen. « Puis au début du XXe siècle, elle fut rachetée par le directeur des forges de Pont-à-Mousson, pour sa fille, la comtesse de Walewska. »
Angle promenade Henri Spriet et rue A. Frichot (Hermanville)
Maison La Logette puis Kerbeb (gauche) 87 rue Stella Maris (Hermanville)
La Tourelle et la Basoche (au fond) 254 rue du Pré en l'Îsle (Hermanville)
Ces deux maisons, construites en 1883, font parties d’un ensemble de maisons tout à fait exceptionnel. Elles sont décalées l’une par rapport à l’autre de façon à ce que la vue sur la mer soit dégagée tout en tirant partie de l’effet de symétrie.
La diversité de leur style et de leurs matériaux a permis d’éviter la monotonie habituelle des lotissements.
Villa Nancy 5 rue de Ouistreham (Lion)
Maison construite sans doute en 1883 pour François Gustave Paul, notaire honoraire à Nancy et père de Marcel Paul, directeur des forges de Pont-à-Mousson (3P4806) ; si les façades principales montrent une riche construction en brique, la façade la moins visible est en pierre et moellon enduit.
Villa La Mounette 7 rue de Ouistreham (Lion)
Construite en 1847
Les Hortensias 20 rue de Ouistreham (Lion)
La Salamandre 38 rue de Ouistreham (Lion)
Maison peut-être construite en 1859, puis agrandie en 1862 et 1882 pour Charles Emile Hippolyte Lecomte Vernet, peintre d'histoire à Paris. Les communs datent de 1883. Elle a été louée par Gyp qui y recevait Anatole France et qui s'était aménagé un atelier dans les communs.
Le Sillage 2 Place Georges Clémenceau (Lion)
9 Place Georges Clémenceau (Lion)
5 rue Edmond Bellin
Maison construite en 1885 pour Jacques Jules Alphonse Hersan et sa femme née Montezer de Colombes. Elle a été vendue dès 1892 à Gautier qui l'aurait terminée (tradition orale). Une partie des jardins et les communs ont été vendus puis détruits. Dans la salle à manger subsistent les boiseries avec deux vaisseliers et la cheminée en pierre avec céramiques.
Montjoie (La Bicoque) 26 rue Edmond Bellin (Lion)
Construite en 1848, vestiges du décor d'époque de la salle à manger ; sans doute surélevée d'un étage et augmentée de porches en bois ; enduit retiré récemment.
Hôtel de Voyageurs 37 rue Edmond Bellin (Lion)
43 rue Edmond Bellin (Lion)
Villa Louis 4 rue Joseph Pasquet (Lion)
À l'origine, la villa est un établissement de jeux et de musique qui ne comprend qu'un rez-de-chaussée et un étage mansardé construit en 1864, déclaré à l'usage de casinos en 1867, puis modifié en 1903 par l'ajout du premier étage qui en fait une villa d'habitation.
Pierre-Joseph Pasquet (professeur à Paris) et son épouse Elisa Pasquet, pianiste (née Auber) sont les commanditaires de la première construction.
L'architecte Jean-Alexandre Navarre réalise le premier étage de style art nouveau qui se démarque par l'emploi de briques apparentes et par une loggia côté mer. Les deux façades sont ornées d'importants ensembles de céramiques d'Alexandre Bigot.
Les extérieurs et certaines parties des aménagements intérieurs (escalier en pitch-pin, cheminées) sont inscrits depuis 1998 à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Occupée durant la Seconde guerre Mondiale, la toiture et la façade côté rue sont endommagés par un obus (destruction du fronton décoré de céramique avec le nom Villa Louis).
Après la Seconde Guerre mondiale, la villa est exploitée comme pension de famille sous le nom de Castel Louis jusqu'en 1964.
C’est dans cette villa qu'Édith Piaf et Marcel Cerdan venaient incognito passer des week-ends romantiques.
Côté rue
Côté mer
La Masure 8 rue Joseph Pasquet (Lion)
Maison sans doute construite en 1859 pour pierre Joseph Pasquet, agrandie en 1862, habillée de pan de bois au début du 20e siècle.
10 rue Joseph Pasquet (Lion)
La Vague 13 rue Joseph Pasquet (Lion)
La Petite Falaise 24 rue Gallieni (Lion)
Construite en 1857 pour Edmond Bacot.
Villa Thérèse 15 rue Marcotte (Lion)
Construite en 1871
Maison dite La Chimère 509 rue du Pré en L'Îsle (Hermanville)
Construite en 1902 pour Désiré Cauvin.
Villa San Michèle 290 Rue du Pré de l'Îsle (Hermanville)
Maison construite sans doute en 1883 pour la veuve Colliot, de Paris, dans le terrain contigu à l'ouest existait un chalet du même type construit en 1881 pour la veuve Jouin.
137 rue du Pré de l'Îsle (Hermanville)
153 rue du Pré de l'Îsle (Hermanville)
164 rue du Pré de l'Îsle (Hermanville)
Villa La Pacola 244 rue du Pré de l'Îsle (Hermanville)
La Sapinière rue des Ombrages et rue du Pré en l'Îsle (Hermanville)
On la doit aussi à Hector Guimard. Elle fut construite entre 1903 et 1910 pour un Parisien. Malheureusement, ce petit immeuble a été sévèrement remanié. Les ouvertures ont été modifiées et son balcon du premier niveau supprimé. La loggia de la façade face à la mer fut agrémentée d'un magnifique décor en céramique, inspiré de la faune et de la flore marine, fabriqué par Alexandre Bigot, travaillant pour un célèbre atelier de céramique parisien, ce qui l'amena à travailler avec Hector Guimard.
Maison Dite Brimborion 305 rue du Pré en L'Îsle (Hermanville)
Maison construite en 1883 par Albert Maget pour lui-même, Maget l'a sans doute habitée avant de s'installer à la basoche.
Maison 362 rue du Pré de l’Isle (Hermanville)
Première maison construite de la station balnéaire en 1867 pour Pierre Vidieu, ancien chef de division à la préfecture de Caen ; Vidieu y habitait à l'année : il y vendait les terrains des dunes d'Hermanville pour le compte de Caban ; avait autrefois un étage carré et une couverture à 2 pans avec pignon sur la mer.
225 rue du Pré en l'Îsle (Hermanville)
243 rue du Pré en l'Îsle (Hermanville)
Le Goéland et La Mouette 490 & 506 rue du Pré en L'Îsle (Hermanville)
Maisons jumelles construites en 1874, au 496 rue du Pré de l’Îsle pour Gouve, au 506 pour Adolphe Honneger, tous deux de Paris. Appelées indifféremment villa ou chalet dans les documents d'époque, elles ressemblent très fortement au Mesnil-Hervieu construit par Jacques Claude Baumier en 1860 à Houlgate. Comme on sait que Baumier à construit la maison voisine en 1872, on peut penser qu'il est ici l'auteur. Le décor est en grande partie détruit.
Villa La Tamise 28 Bd du Calvados (Lion)
Villa Sans Souci Boulevard du Calvados et 15 rue Gallieni (Lion)
Construite, en 1879, par Alexandre Bacot, mais sans le gros pavillon accolé à l'Est. C'est M. Maréchal qui fit construire, après 189, le gros pavillon accolé à l'Est de la maison.
Chalet Henri Boulevard du Calvados (Lion)
Présenté à l’Exposition Universelle de 1889 comme pavillon de la Norvège, ce chalet sera remonté la même année à Lion-sur-Mer pour la veuve de Joseph Bureau, dit Henri, propriétaire parisien.
Ce chalet a ensuite été agrandi de chaque côté au début du XXe siècle.Villa Henriette Boulevard du Calvados et 13 rue du Maréchal Galliéni (Lion)
Maison construite en 1866 pour Mme Angot, veuve Lemanissier (contrat de vente de 1885). Agrandie d'une aile à l'ouest vers la fin du siècle, au moment où était ajoutée la fabrique en pan de bois, qui marquait à l'origine le bord du terrain sur la digue et qui aurait été construit pour récupérer la vue masquée par le chalet Henri. Lucarnes modifiées. Au 11 de la rue se trouvent les anciens communs.
Hôtel de la Plage 2 Boulevard du Calvados et rue Edmond Bellin (Lion)
La Mignardise ou La Mignonnette (?) Bd du Calvados (Lion)
Construite, en 1879, par Fayel-Deslongrais et Magron
La Guérite 6 rue Joseph Pasquet Lion)
La villa La Guérite, telle qu'on la voit actuellement, a été construite, en 1882, par M. Pasquet.
Maisons jumelles 49 rue du Dr Turgis et 22 passage Hendlé (Hermanville)
Maisons jumelles construites par Auguste Nicolas pour Albert Hendlé et Mme de Ricqlès qui s'étaient déjà fait construire des villas sur le bord de mer.
42 passage Hendlé (Hermanville)
46 passage Hendlé (Hermanville)
Villa Sébire ou Hermanvillette 25 rue du Dr Turgis (Hermanville)
Maison construite par Denieau, peut-être en 1904 pour le colonel Sebire. A l'étage de l'angle en pan coupé existait une échauguette portée par une colonne montant de fond
Maison dite "Chalet Le Pré en L’Îsle" 29 rue de la Rosière (Hermanville)
Maison construite en 1904 pour le docteur Louis Guiot ; le dernier niveau du pignon de la façade principale est entièrement occupé par un bas-relief représentant une fermière sur un âne et un pommier.
Les Pommiers rue de la Rosière (Hermanville)
212 avenue Madame Coty (Hermanville)
Maison construite en 1882 pour Henri Magron, secrétaire des hospices à Caen ; une maison semblable a été construite plus tard symétriquement par rapport à la Brèche
Avenue du 6 Juin (Hermanville)
Angle promenade Henri Spriet et rue A. Frichot (Hermanville)
Rue Armand Frichot (Hermanville)
Le Noroît 100 Boulevard de la Mer (Hermanville) (Photo P. Robillat)
Construite en 1936
Maison Jumelée 758 Boulevard de la Mer (Hermanville)
798 Boulevard de la Mer/ 102 rue de Fécamp (Hermanville)
Villa Marie-France 171 rue Rémy Caban (Hermanville)
71 rue des Verts Prés (Hermanville)
98 rue Blanche Rose angle Bd de la Mer (Hermanville)
La Gaillarde 312 Boulevard de la Mer angle rue des Verts Prés (Hermanville)
Les Djinns 74 rue des Verts Prés (Hermanville)
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Par Skyrgámur le 20 Septembre 2020 à 19:45
Église orthodoxe Saint Serge et Saint Victor
Le sanctuaire Saint-Serge-et-Saint-Vigor est une église orthodoxe située à Colombelles (Calvados). Elle dépend de l'archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale, une juridiction du patriarcat œcuménique de Constantinople.
L'édifice est dédié à Serge de Radonège depuis son édification et à Vigor de Bayeux depuis 2003. Il a été construit à l'initiative d'ouvriers russes travaillant au sein de la Société métallurgique de Normandie (SMN) qui le finance en partie en offrant notamment le terrain. Des financements privés permettent de terminer le projet dont la construction est assurée par les membres de la communauté orthodoxe du lieu.
La Société métallurgique de Normandie fait appel en effet à une main-d'œuvre immigrée à partir de 1910 et les Russes arrivent à la suite de la guerre de 1914-1918 et de l'émigration consécutive à la Révolution russe.
Saint Nicolas peint par un ouvrier de la SNM
Les plans du complexe copient les édifices de Saint-Pétersbourg.
L'édifice date de 1926 et sa consécration par le métropolite Euloge a lieu en septembre de la même année. Le coût de l'édifice est à l'époque de 100 000 francs. La décoration de l'église et la construction des bâtiments annexes sont réalisés dans les années 1930.
Lors de la bataille de Normandie, l'église est endommagée par les bombardements alliés. Selon le compte-rendu qu'en fait l'adjoint du marguillier au recteur de la paroisse le 21 juin 1944, les obus touchèrent la plate-forme en haut de l'escalier menant à l'église ainsi que son enclos. L'explosion « détruisit le clocher, abîma fortement les murs et arracha les portes de l'église ». Et « presque toutes les icônes tombèrent des murs, tout particulièrement dans le sanctuaire »
L'église fut restaurée dès 1946. La voûte originelle, couverte de fresques, est cependant perdue et l'édifice est à nouveau consacré par l'évêque Vladimir le 8 juin 1947.
Jusqu'aux années soixante-dix, les offices sont célébrés en slavon. Mais progressivement des liturgies en langue française y sont célébrées à partir de 1978 du fait du renouvellement de la communauté orthodoxe et pour permettre aux descendants des fondateurs qui ne pratiquaient pas le russe de suivre les offices et de s'intégrer à la paroisse. Celle-ci devint tout à fait francophone en 1994 lors de l'arrivée d'un recteur de culture française et d'ascendance en partie normande, le P. René Dorenlot.
En 2003, la communauté orthodoxe demande à l'évêque catholique de Bayeux de placer le sanctuaire sous le patronage d'un saint normand, Saint-Vigor de Bayeux, à côté de Saint-Serge, en signe d'intégration et pour rappeler la filiation de l'Eglise orthodoxe avec le christianisme du premier millénaire.
Le 14 décembre 2013, la communauté orthodoxe de Colombelles a reçu de l'évêque de Bayeux une relique du saint normand au cours d'une cérémonie dans l'église catholique de Saint-Vigor-le-Grand.
Le sanctuaire orthodoxe de Colombelles a été inscrit au titre des monuments historiques le 23 juin 1992. Le bulbe a fait l'objet en 2006 d'une restauration co-financée par l'État, le département du Calvados et la commune de Colombelles, avec le concours de la Fondation du patrimoine et l'apport de la communauté orthodoxe.
Le clocher de l'église est ainsi surmonté d'un toit en bulbe d'oignon, typique de l'architecture religieuse baroque des pays slaves.
À l'intérieur de l'église, les murs sont recouverts d'icônes peintes par Fostov et Khvostov. Les icônes sont du modèle de celles présentes à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge ou à l'Église Notre-Dame-de-la-Dormition de Sainte-Geneviève-des-Bois.
Les icônes : Techniques et tradition
L’iconographe est celui qui peint des icônes et son exécution est toujours rythmée par la prière.
Il accorde une grande importance à l’origine des matériaux qui sont d’origine noble comme les pigments naturels qui, mélangés avec le jaune d’œuf (tempera) forment les couleurs qui seront peintes sur un apprêt (la Levka), préparée préalablement avec la colle de peau de lapin et le blanc de Meudon sur un support en bois (tilleul, chêne, cyprès, palmier etc.) et de l’or, symbole de la lumière incréée (qui existe sans avoir été créée).
Après un long séchage, l’icône est vernie avec l’olifa (vernis destiné exclusivement pour les icônes), mélange d’huile de lin clarifié au soleil et avec un siccatif, qui rend toute la lumière et protège l’icône des possibles accidents.
Enfin, l’icône est bénie et mise à la vénération des fidèles.
A Colombelles, l’iconographie a été réalisée dans un atelier de Bayeux (14)
L’iconostase
Une iconostase est une cloison, de bois ou de pierre, qui, dans les églises de rite byzantin, particulièrement orthodoxes, sépare les lieux où se tient le clergé célébrant (sanctuaire, prothèse* et diaconikon**) du reste de l'église où se tiennent le chœur, le clergé non célébrant et les fidèles.
Photo église St Serge
Elle cache les célébrants aux regards de l'assemblée pour présenter à leur place des icônes, selon un programme précis. Une iconostase est en général considérée comme une porte vers le monde divin.
L'iconostase est percée de trois entrées. Celle du centre est fermée par une porte à deux battants qu'on appelle « les portes royales ». Elles donnent accès à l'autel et présentent l'image de l'Annonciation avec celles des quatre évangélistes. Sur les deux portes latérales (appelées portes diaconales) figurent les archanges Michel et Gabriel.
À droite des portes royales, se trouve l'icône du Christ bénissant.
À gauche, celle de la Vierge Marie tenant le Christ. Ces deux images structurent l'espace liturgique et les gestes des participants.
*Prothèse : petite table destinée à la préparation des dons
** Diaconikon : sorte de sacristie où l’on installe les objets utiles au culte
L'autel
La croix orthodoxe
C’est une variante de la croix chrétienne, le symbole religieux du christianisme. Elle en conserve la forme tout en ajoutant une petite barre horizontale (dite traverse) au-dessus de la principale, afin de figurer la pancarte accrochée par Ponce Pilate et une courte traverse supplémentaire en biais près de sa base, représentant l'appui des pieds du Christ. D'après la coutume orthodoxe russe, la traverse est penchée vers la droite, en direction du Mauvais larron, pointant ainsi en direction de l'Enfer, le Bon larron étant élevé au Paradis et situé à la droite du Christ.
Les cloches ont été volées il y a quelques années. Grâce aux dons des fidèles, elles ont été remplacées.
Sources : Vikipédia & église St Serge et St Vigor
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Par Skyrgámur le 20 Septembre 2020 à 17:44
L’ALCYONE
Je m’appelle Alcyone.
J’appartenais au Commandant Cousteau.
Je suis en train de pourrir Au bord du Canal de Caen à la Mer.
« Qu'est-ce qu'il en reste ?
Un corps-mort pour des cormorans. » (M. Sardou)
L’Alcyone est un bateau expérimental conçu pour le commandant Cousteau par le bureau d'études "Mauric". Sa coque est de type hybride mono-catamaran en aluminium soudé, la propulsion est de type mixte voile et moteur, la voilure utilisant le concept innovant de Turbovoile.
Le nom a été choisi en hommage à Alcyone, personnage de la mythologie grecque qui selon Ovide était la fille du maître des vents Éole.
Ses deux Turbovoiles mesurent 10,2 m de haut et ont une section elliptique de 1,35 × 2,05 m, d'où une surface « exposée » de 21 m².
Le bateau fut construit par les "Ateliers et Chantiers de La Rochelle-Pallice" (ACRP) et mis à l'eau en avril 1985 à La Pallice, La Rochelle fut son port d'attache à l'origine, il a été utilisé en parallèle avec la Calypso pour les travaux océanographiques de l'équipe Cousteau dont il est actuellement le seul navire en activité.
L’Alcyone était depuis le 30 mai 2008 au port de pêche de Concarneau, le navire y sera resté le temps de la rénovation par les chantiers Piriou ; cependant, à cause du manque de place à Concarneau, le navire a quitté le port le 20 février 2009 pour rejoindre Caen.
Le 22 février 2009, le bateau est arrivé à quai au port de Caen et il y est resté plusieurs mois afin de préparer une expédition.
Il a quitté le port de Caen à la mi-mai 2010 pour partir en expédition en Méditerranée. Il était de retour à quai au port de Caen fin octobre 2010 où il est entretenu avec beaucoup de soin par une équipe de bénévoles. (Source : Wikipedia)
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