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Par Skyrgámur le 15 Mars 2024 à 14:11
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Congrégation Notre-Dame-de-Fidélité
Fondée en 1831 par Henriette d’Osseville, Mère Sainte Marie ; la Congrégation Notre Dame de Fidélité entreprit la construction de la nef. En 1865, pour agrandir cette chapelle, fut commencée, en pierre de Caen, la construction du transept. La guerre de 1870 arrêta les travaux qui ne furent pas repris.
Le bras droit du transept ne fut jamais utilisé comme chapelle. La bâtisse resta en l’état, brut de construction jusqu’en 1929. A cette date, en vue de la célébration du Centenaire de la fondation de la Congrégation, il fut décidé de l’aménager.
L’architecte qui dirigea les travaux fit abattre le mur séparant la nef du transept. La lumière rentra à flots par les hautes baies du sanctuaire et de la chapelle latérale, toutes alors fenêtres à meneaux
Classé parmi les Monuments Historiques, ce superbe ensemble est une pièce monumentale unique de l'œuvre de René Lalique réalisée entre 1931 et 1933.
Voulant marquer le Centenaire de leur Communauté par l'embellissement de leur chapelle, les religieuses rencontrent René Lalique. Inspiré par les lieux, et spécialement la lumière qui baigne le chœur.
Non seulement il accepte de réaliser un Crucifix (à condition que s’il n’était pas satisfait de son œuvre, il la briserait et passerait la main) mais il présente un projet comprenant, outre le Christ en Croix, trois verrières monumentales, deux colonnes lumineuses, une lampe de sanctuaire, un retable avec six chandeliers surmontés d’un Christ, une porte de tabernacle, une table de communion.
René Lalique dépose alors un brevet sur la technique qu’il invente : une juxtaposition de dalles en verre coulé-moulé-pressé.
Il est le premier à concevoir des dalles de verre produites industriellement pour une utilisation modulaire en architecture. Cette œuvre unique sera classée au titre des Monuments historiques en 1988.
Pour marquer solennellement l’année du centenaire (1931), la supérieure générale souhaita remplacer le crucifix de bronze doré par « un grand crucifix translucide dont le dessin sobre et l’art dépouillé symboliseraient le trait essentiel de la fidélité »
Le Crucifix, moulé d’une seule coulée, pèse 60 kg. Il mesure 97.5cm X 57.8cm pour une épaisseur de 4.2cm
Le Christ est moulé en creux au revers et dans l’épaisseur de la croix.
Il a gardé, dans son épaisseur, une légère teinte violacée due aux UV, qu’il a reçus par la transparence des verrières de 1930 à 1972. Sa face vers nous est totalement plane, et pourtant, nous le voyons en relief. Lalique, magicien de la lumière !!!
Ancien crucifix en bronze
Les trois verrières, orientées exactement Est, Sud-Est et Sud captent la lumière solaire du lever au coucher du soleil par 540 dalles (154 dalles en relief (d’un poids total approchant 1300 kg pour chaque verrière), chacune mesurant 20 x 17 cm, pesant environ 2,500 kg pour 2 à 5 cm d’épaisseur, et 26 dalles unies. « Les fleurs sont des lys ». Elles sont composées en demi-cristal blanc en relief (jusqu'à 4 cm d'épaisseur) satiné-brillant sur un fond satiné-mat de 2 cm d'épaisseur.
Elles présentent chacune 7 colonnes de 3 tiges de lys superposées de hauteurs décroissantes qui, vues de loin, donnent une impression de perspective qui force le regard à s’élever, passant nécessairement par le Crucifix, la seule pièce demandée à Lalique.
Les verrières qui s’élèvent à 5.30m en leur milieu, sont telles qu’à l’origine, sauf l’armature métallique, restaurée en inox de marine et non de l’acier chromé de 1931 qui causa la dégradation de l’œuvre.
La table de communion
Les dalles sont de 4 motifs superposables différents : le pied de la tige, de 3 paires de feuilles occupant toute la largeur de la dalle (17cm) puis 4 paires de feuilles un peu plus étroites dans la dalle, 2 paires plus étroites surmontées de 2 fleurs épanouies de face et, au sommet de la tige 2 fleurs épanouies de profil surmontées de 5 boutons dont 3 sont en train d’éclore.
La porte du tabernacle actuel, en pierre de Caen, est la seule pièce de l’œuvre qui demeure dans son armature d’origine en acier chromé. « Cette colombe symbolise l’Esprit saint ». La luminosité de cette porte varie selon l’angle de vue où se place le visiteur.
Ébauche de la colombe
La lampe du sanctuaire, la vasque demi-sphérique de 42 cm de diamètre se compose de 6 éléments de 6kg chacun porte en relief deux fleurs de lys épanouies et deux paires de feuilles. Suspendue à dix mètres de haut, l’ampoule blanche à lumière froide a été exigée par Lalique qui voulait « que rien dans le chœur n’altère la blancheur et la transparence des dalles ».
Il aura fallu 18 ans de recherches et de travaux pour l’achèvement en 2003. Depuis cette date, les verrières sont protégées des ultraviolets et de la pluie sur toute leur hauteur (5,30 mètres) par une vitre extérieure de Saint-Gobain, conçue sur mesure.
L'exposition aux contraintes climatiques et les effets du bombardement lors de la seconde guerre mondiale ont révélé une maîtrise imparfaite du cycle de refroidissement lors de la réalisation.
Les œuvres maintenant restaurées sont réinstallées à leurs places d'origine et l'on peut voir quelques pièces avant et après traitement, illustrées par des photos d'époque et différents projets des Monuments Historiques pour la réhabilitation de cette œuvre majeure de René Lalique.Cette chapelle a un grand intérêt historique car elle est une des premières expressions monumentales en dalles de verre, technique architectural dont René Lalique a été le précurseur et qu'il avait mise en œuvre la première fois pour l'immeuble de Coty à New York dès 1912.
L’autel, un bloc de calcaire de Chauvigny (Vienne) de près de quatre tonnes fut installé sur deux forts piliers, dont les quatre colonnettes présentent des volutes différentes symbolisant les quatre évangélistes
Le chemin de croix en laque d’Alix Aymé.
En 1948, Alix Aymé (Alix Hava ou Alix de Fautereau-Vassel) rentrée du Viêt-Nam où elle vivait depuis 25 ans, accepte la commande de la Communauté religieuse qui souhaite un Chemin de Croix harmonisé avec le nouveau décor de la chapelle.
Elle réalise en laque les 14 stations du Chemin de Croix, œuvre profondément spirituelle, qui l'aide à faire le deuil de la mort de son fils Michel et à dépasser les épreuves traversées pendant la Guerre d'Indochine.
Pour la représentation des tableaux en forme de croix, elle s'est probablement inspirée du Chemin de Croix de Paul Claudel. Cet ensemble unique sera classé au titre de l'Inventaire complémentaire des Monuments historiques en mars 2010.
La 15ème station du chemin de croix est le fruit du travail d’Isabelle Emmerique, maître d'art de la laque, Paris. Elle prolonge les thèmes qui précèdent : une grande gerbe de lys offre la vie comme message d’avenir sur un fond de lumière d'or.
Le dessin en relief se lit sous le feuillage, message délivré subtilement à celui qui s’arrête dans une posture de contemplation.
Quant à la marqueterie qui l'enserre, entrecroisant en tons pâles des bois de frêne, de chêne et de sycomore, il s'agit du chef-d'oeuvre de fin d'études de Marie Collino, élève à l'Institut Lemonnier, section ébénisterie, Caen.
L’icône de la Vierge, à l’entrée du Sanctuaire, serait d’origine ukrainienne (XIII° siècle)
Verrières latérales
Les reliques de Sainte-Florida, jeune martyre chrétienne de 1 ans, dans l’Afrique du nord au IV° siècle : son crâne, un peu de ses cheveux encore teintés au henné ; et la petite fiole dans laquelle ont été recueilli un peu de son sang « semence de chrétien » comme l’écrivit Tertullien au siècle suivant.
Un gisant de cire, réalisé en 1931, a reçu les soins de Stéphanie Duboc, spécialiste des matériaux composites et de la restauration de cires, partenaire du Musée Grévin.
Il a repris sa place, le 3 juin 2015, sur le côté droit du chœur dans une châsse de verre, surmontée de niches de pierre abritant des reliquaires.
Les reliques de Sainte-Théodosie de Constantinople, elle vécut au VIII° siècle à Constantinople pendant la persécution iconoclaste. Son prénom signifie « Don de Dieu » fut fort bien illustré par sa foi ardente et le courage dont elle fit preuve dans le combat contre les iconoclastes. Ses reliques qui, après un long séjour, à Roseau (Antilles anglaises), se trouvaient, en 1938, dans un caveau aménagé entre les deux piliers de la profondeur des deux marches sur lesquelles était posé l’autel.
Ainsi, l’Eucharistie était célébrée comme au premier temps de l’église.
Reliquaire de Martial xxx
Diverses statues
Vitraux de la Vierge
Diverses explications
Restauration
Lettre de Lalique acceptant la commande Portrait de René Lalique
Dessins de Lalique
Diverses ébauches
Modèles des dalles
Triptyque Incendie de ND de Paris
Orgue
Porte du Narthex
Bancs des soeurs
Transept
Oeuvre de Stéphane Petit en hommage à René Lalique
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Par Skyrgámur le 1 Mars 2024 à 16:45
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Encadrée par deux contreforts, la façade occidentale, à mur pignon, est percée d’un portail en arc brisé.
Elle est dominée par un clocher. De section carrée, le clocher en bâtière* est rythmé par des baies en arcs brisés, subdivisées en quatre lancettes.
Les murs gouttereaux sont éclairés par des baies cintrées et sont épaulés par des contreforts.
*Un clocher en bâtière est une forme adoptée le plus souvent pour des églises rurales
La nef
L'autel
Le maître-autel et le baldaquin ont été sculptés par des tailleurs de pierre d'Authie réputés à Paris
Le tabernacle
Le ciboire
Les vitraux installés en 1956
Les fonds baptismaux
La narthex
Le porche Le vitrail au-dessus du porche
Les côtés du porche
Statues
Confessionnal
Station du Chemin de Croix
Sièges des prêtres
Plafond
L’encadrement dans le mur :
Le capitaine A. Collin Rayment de l’Armée canadienne avait trouvé refuge dans l’Église Saint-Vigor après les bombardements de la ville le 7 juin 1944. Le mur de l’entrée de l’église avait protégé le capitaine Rayment. Il avait par la suite conservé ces deux sculptures de bois (dans le cadre) pour qu’elle lui portent chance. Celles-ci seront remise à la population d’Authie 60 ans après le bombardement.
Porte extérieure bouchée (côté sud)
Le tympan est orné de deux animaux affrontés
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Croix du cimetière
Elle date du XVIII° siècle. Il s'agit d'une colonne torsée en pierre, surmontée d'une croix privée de sa branche supérieure.
Très anciennes tombes
Vigor
Contemporain de Clovis au VIème siècle et disciple de Saint Vaast, il toucha la terre normande à l'embouchure de la Seulles et s'établit à Reviers comme ermite avant d'être appelé comme évêque de Bayeux. Il s'oppose résolument au paganisme
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Par Skyrgámur le 28 Février 2024 à 15:55
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En bordure du petit Odon, canal dérivé de l’Odon à Verson, subsistent les vestiges d’une ancienne organisation domaniale, la ferme de la Baronnie du Mont-Sant-Michel.
Le site est occupé depuis les VII° et VIII° siècles. Des sondages autour de l'église Saint-Pierre et de son cimetière ont permis de mettre au jour les vestiges de la première abside de l'église
Première mention du site de la Baronnie, en 980.
Gonnor de Normandie, fille du conte de Bayeux, reçoit le domaine en douaire, en tant que concubine, avant son mariage avec le duc de Normandie Richard 1er qui meurt en 996.
Vers les années 1015 ou 1025, la veuve lègue le domaine à l'abbaye du Mont-Saint-Michel.
Richard 1er, Duc de Normandie, est l’arrière-grand-père de Guillaume le Conquérant.
Les moines utilisaient ce lieu lors de leurs déplacements.
Le domaine comprenait dès le XIIIème siècle : la Grange à Dîmes, le Manoir et divers bâtiments ajoutés et modifiés au cours des siècles.
Le domaine est peu touché par les conflits qui dévastent la Normandie (guerre de Cent Ans ou guerres de religions) mais ne résiste pas à la Révolution Française. Il est vendu comme bien national et est démantelé entre 1790 et 1793.
Le domaine est utilisé comme exploitation agricole jusqu’en 1989, date de son acquisition par la commune.
Le domaine de la Baronnie est alors restauré et transformé en centre culturel et de réception.
Au XIX° siècle, l'église Saint-Pierre, abandonnée, tombe en ruine et la porterie disparait à son tour en 1966.
Le site est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1990 dans sa quasi-totalité : la Grange à Dîmes, le Manoir, les vestiges de la Porterie et ceux de l’Église Saint-Pierre sont classés à l’inventaire des monuments historiques le 15 avril 1993.
Le domaine représente environ 600 hectares qui s'étendent sur Bretteville-sur-Odon et sur Verson. À partir du XV° siècle, le domaine est administré par un fermier général.
La Grange à Dîmes date du XII° siècle. (Il y a une erreur sur le panneau)
Elle était un élément essentiel de l'activité économique du domaine. La dîme, payée en céréales, y était entreposée. La grange servait également d'aire de battage. Ce bâtiment, dont la construction date du XII°, offre un exemple d'architecture anglo-normande.
Les charrettes entraient par la porte de droite et ressortaient par celle de gauche.
La toiture est de style français (toit élevé) contrairement aux toitures de style anglo-normand ayant cours à l’époque. Elle était couverte d’ardoises vertes du sud de la Manche (schiste) et bâtie en pierre de Caen.La charpente repose sur une double rangée de colonnes reliées par des arcs brisés.
Le sol était couvert de terre battue.
La grange offre une superficie de 516 m²(longueur 36.60m , largeur de 14.10m).
Les fenêtres ne sont pas centrées à cause des contreforts à l’extérieur.Fantaisies des restaurateurs (au XX° siècle) au-dessus des écoinçons, c’est une tradition normande.
Balais d’un aspirateur robot.
Contreforts
Contrefort d’angle d’origine
C’est maintenant une salle communale possédant une acoustique exceptionnelle et accueillant toutes sortes de manifestations : réunion, séminaire, cocktail, réception…
Avec une surface de plus de 500m²m², elle peut recevoir 350 personnes assises à 650 personnes debout.La Porterie
Les bâtiments de la Baronnie constituaient un ensemble entièrement clos de murs.
Une porterie monumentale couverte, comportant une grande porte charretière et une petite porte piétonne, voûtées en plein centre, y donnait accès. Ce type de porterie est fréquent dans la région.Celle-ci a été totalement détruite par un propriétaire en 1966, sa partie haute étant un obstacle au passage des chariots agricoles modernes.
Il n'en reste que les piliers latéraux.Ces pierres sont l’amorce des supports des croisés d’ogives.
Vestiges de l’église Saint-Pierre
Seule une porte romane insérée dans le mur sud du cimetière témoigne de l’existence passée de cette église construite au XII° siècle.
Elle a été utilisée comme « église succursale » de la paroisse jusqu’au début du XIX°, puis abandonnée.
Ses ruines ont été récupérées en 1902 par un antiquaire caennais.Cette église avait été construite sur l’emplacement d’un édifice datant des VII° et VIII° siècle dont on a retrouvé une abside, grâce à des sondages archéologiques effectués autour des restes de l’église Saint-Pierre et autour du cimetière récemment.
Les pierres rougies sont la trace d’un feu.
Éléments normands romans
Quelques pierres sculptées, enchassées dans le mur à proximité de la porte proviendraient de l’église du XII° siècle.
Nœud d’entrelacs à un brin typique du XII°
Le puits servait à alimenter les moines en eau
Le Manoir ou Logis des Moines
Comme tous les grands domaines médiévaux, la Baronnie de Bretteville possédait son Manoir seigneurial aux multiples fonctions : résidence, lieu de réception, place de justice, centre d’exploitation agricole et de gestion du domaine.
Le Logis dont l’origine remonte au XI° ou XII° siècle a connu de nombreux remaniements. Il a cependant conservé une structure héritée de l’architecture seigneuriale : une partie destinée à l’habitation et à la vie privée (sud), une partie destinée aux réceptions et aux séances de justice, nommée « la grande salle » (nord)
L’étude archéologique, accompagnant les travaux de restauration, a permis de reconstituer l’évolution complexe du bâtiment au cours des siècles : modification des ouvertures, contreforts, création de niveaux intérieurs, d’escaliers, adjonction et suppression de corps de bâtiment.
La façade donnant sur la cour a été entièrement remaniée à l’époque contemporaine.
Le Logis mesure 27m sur 8m
A l’origine, il est bâti en pierres apparentes recouvertes d’enduits au XVIII° siècle et sa toiture en schiste
Dans la tour, se trouve la cage d’escalier
Niche pour accueillir une statue (disparue)
Cellier des piliers datables du XII°.
Les chapiteaux sont presque identiques à ceux de l’Abbaye de Jumièges
Les poutres sont d'origine
Les fenêtres datent également du XII°
Dans l’ancienne cuisine, une cheminée monumentale a été reconstruite avec un four à pain.
Cette pièce servait également à recevoir les hauts dignitaires car c’était la seule qui soit chauffée
Fenêtre du XVI°.
« Abreuvoirs » pour recevoir les enduits
Les poutres maîtresses sont d'origine
La chambre de l’Abbé, datée du XV° siècle, est accessible par un escalier en pierre reconstruit au XVI° siècle.
Comme tous les grands domaines médiévaux, la Baronnie de Bretteville possédait son Manoir seigneurial aux multiples fonctions : résidence, lieu de réception, place de justice, centre d’exploitation agricole et de gestion du domaine.
La charpente date du XV°
Des recherches archéologiques ont permis de découvrir une fenêtre qui porte les armoiries du Mont-Saint-Michel et du cardinal Guillaume d’Estouteville, abbé commendataire.
Une frise dont une partie fut mise à jour durant les travaux décore la chambre.
Dans la charpente, une ferme restaurée comportant poinçon, liens et arbalétrier date de l’époque médiévale (XV°).
La façade arrière, à l’ouest, date du XVI° siècle.
Façade nord
Façade sud
Depuis le XIII°, le Manoir de Bretteville n’abrite plus de communauté monastique.
Façade ouest & vestiges église Saint-Pierre
Les communs
Des écuries, pouvant dater du XVI° siècle, ont été transformées pour accueillir la bibliothèque municipale. Les mangeoires en pierre ont été conservées ainsi que les cages à poules.
Une étable, plus récente, aménagée, sert de local d’activité pour les jeunes de la commune.
Le petit bâtiment avec escalier extérieur abrite le bureau administratif du site de La Baronnie
Anciens communs
Jardin des simples
Armoiries de la commune de Bretteville-sur-Odon
Sur fond de gueules (rouge), pour rappeler la Normandie dont c'est la couleur, figurent en pointes trois coquilles St-Jacques d'argent, mémorisant ainsi les attaches avec le Mont-Saint-Michel suite à la donation de la duchesse Gonnor.
Un pont de sable (noir), la commune est située sur l'Odon et de nombreux ponts existent sur son parcours.
Un épi d'or pour ne pas oublier que la commune était rurale par la surface importante de ses terres cultivées et que la culture en a fait sa richesse dans le passé.
Une épée d'or pointe en bas : l'origine du nom de Bretteville pouvant provenir d'une ancienne défense bretonne avancée de l'époque gallo-romaine
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Par Skyrgámur le 28 Mai 2022 à 10:38Et soudain, les aurores boréales envahirent le ciel normand (Caen le 27 mai 2022)Dan Archer, « artiviste »* Suisse crée des strates de lumières invisibles à l’œil nu dans le ciel. Il a des machines qui insèrent dans l’air des petites particules d’eau qui se déplacent avec le vent, l’humidité et la température ; ce qui permet de voir ces strates de lumières. Mais s’il peut reproduire, il ne peut contrôler : ça apparaît, disparaît à gauche, à droite, ça disparaît, réapparaît, etc.Cela nécessite trois machines pour créer les strates de lumière, une quinzaine pour reproduire la brume et un équipement sonore.*D’après Dan Archer, Artiviste : c’est la contraction des mots artistes et activiste. Un « artiviste est une personne qui utilise l’art pour créer du changement social. Car depuis toujours, l’art transcende largement sa dimension esthétique pour apporter de nouvelles idées et réfléchir différemment à l’évolution de la société.Dans son travail, il y a différentes manières de militer. En ce qui le concerne cela s’inscrit plus dans une recherche d’humanisme lié à la cause environnementale. Son ambition est de créer des situations qui permettront à des milliers de personnes de se connecter l’une à l’autre au-delà de leurs différences. Il faut se concentrer sur ce qui nous réunit plutôt que ce qui nous sépare.(Source : Côté Caen N°488)Bref, j’ai été très déçue, et je n’ai pas été la seule… Rien de commun avec une "vraie aurore boréale"Église Saint-Pierre
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Par Skyrgámur le 21 Mai 2022 à 16:23
38 ans après sa « naissance », le célèbre Matou anthropomorphe de Philippe Geluck a eu un besoin vital de prendre l’air. Une fois extrait de sa traditionnelle BD, l’iconique Chat a commencé ses pérégrinations en 2021 sur les Champs Elysées, puis a passé l’été à Bordeaux avant de repartir pour de nouveaux horizons. Il vient de poser ses valises dans la cité caennaise afin de la conquérir, narguant ainsi Guillaume le Conquérant !
L’artiste belge Philippe Geluck, véritable « homme à tout faire », a réussi son pari insensé de passer du Chat de papier au Chat de bronze en 3D. Vingt statues colossales du félin, dont trois sculptures fontaine, mesurant 2 mètres de hauteur et pesant plus de 2 tonnes, sont exposées dans la ville de Caen jusqu’au printemps 2022.
Six semi-remorques ont été nécessaires pour les acheminer de Bordeaux à Caen.
Selon Philippe Geluck, : "45 personnes ont travaillé au développement de cette exposition dans un rayon de "40 kilomètres autour de Bruxelles car je tenais à produire localement , et 25 sont mobilisées à chaque installation.
23 étapes ont été nécessaires à la production des formats monumentaux, fabriqués par Jo Van Geert, un maître fondeur basé à Alost, à 30 km de Bruxelles. Je l’appelle Vulcain !
Après Caen, les sculptures devraient être exposées à Genève, en Suisse, puis à Luxembourg. Nous négocions aussi avec Milan. Elles seront installées à Bruxelles en 2024-2025, pour l’inauguration du Musée du Chat. Et entre-temps, il se pourrait qu’on aille à Dresde, Montréal et New York. "
Affiches de l'exposition
Philippe Geluck Créateur du chat
Devant le Mémorial
Le Martyre du Chat
"C'est un hommage à la mémoire de mes confrères et amis assassinés lors des attentats de Charlie Hebdo. J'ai représenté le Chat en martyre de Saint-Sébastien, transpercé de crayons de couleurs, pour symboliser notre métier. Des petits oiseaux sont venus se poser sur les crayons. Ils symbolisent l'espoir, le futur, la vie qui continue malgré tout. Lorsque nous l'avons installé devant le Mémorial de Caen, j'ai été pris d'une très très grande émotion, d'abord pour ce que cette statue signifie et puis de la voir là, devant ce lieu de mémoire. Voir le Chat devant ces drapeaux qui symbolisent ces jeunes de 20 ans qui ont donné leur vie pour notre liberté, ça m'a tiré les larmes et j'espère que chacun ressentira cette émotion." - Philippe Geluck sur France 3 Normandie
Place de la République
Le Docteur
Sur le fil
Le Golfeur
Devant l'Hôtel de Ville
Singin' In The Rain
Le Chaltérophile
Pipi et Grosbidet
Roméo et Juliette
Le Parleur
Le Charmeur d'eau
Flûte à bec
Sans nom
Quai Vendeuvre
Le chat au journal
L'autre Discobole
On en a plein le dos
Le Dieu du Stade
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